Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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12 avril 2013

Etats-Unis, indien, policier

Me voici de retour au sein de la communauté Ojibwe, après les romans de Louise Erdrich. Mais cette fois-ci, un membre de la communauté a été accusé de meurtre. Bien sûr, comme c'est l'Indien dans une ville majoritairement blanche, il est accusé d'office.

Heureusement, l'ancien sherrif sang-melé ne croit pas à la culpabilité du jeune homme.

L'enquête officieuse va éclairer d'un jour nouveau certains personnages de la ville, et c'est ce qui fait l'attrait de ce roman. Tout n'est qu'apparence.

La fin m'a quelque peu déçue, que j'ai trouvé tirée par les cheveux.

En revanche, si vous êtes fan de Nature Writting, le début du roman est fait pour vous. Nous sommes propulsés en pleine tempête de neige. Et même par la suite, le héros fait de grand parcours dans les bois pour trouver Winter Moon, ce qui donne lieu à de jolis passages.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Winter Moon, adolescent qui se cherche et se tourne vers sa culture d'origine, celle qui lui donnera la force et la sagesse.

Un très beau roman par de nombreux aspects.

L'image que je retiendrai :

Celle de Winter Moon, seul et jeûnant en pleine forêt afin de rencontrer celui qui doit lui parler. Cette rencontrer bouleversera sa vie et celles de nombreuses autres personnes.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/08/26622177.html

13,90
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12 avril 2013

amour, Moyen-Age

Autant j'avais adoré "Les piliers de la Terre", autant je trouve que cette suite est un peu "réchauffée".

D'abord, le premier volet s'étend sur plusieurs siècles, alors que celui-ci ne couvre qu'une vie d'homme. Alors 1300 pages pour 40 ans, c'est un peu long. Donc très délayé à mon goût.

Schématiquement, on pourrait dire que ce roman, c'est Caris, femme libre, qui n'est pas d'accord avec ce que veut son prieur et qui va plaider sa quête auprès du roi. Elle revient, elle a gagné, ou presque. Puis le prieur énonce une autre loi. Caris n'est pas d'accord, alors elle repart voir le roi. Et ainsi de suite.

Ralph est un vrai méchant qui viole les femmes et dirige sa seigneurie avec violence.

La pauvre Gwenda sera toujours une laissée pour compte, ainsi que son mari et leurs enfants, enfin presque.

Sans oublier le fourbe Godwyn et son acolyte Philémon.

Heureusement, il y a le bon coeur de Merthin et son savoir-faire qui s'élèvera à travers les générations.

Malgré tout, j'ai trouvé la plume de l'auteur pro-feministe voire pro-communiste, ce qui dénote à cette époque.

Et puis la fin à la Star Wars m'a (presque) fait éclater de rire.

Bref, je n'ai pas accroché.

L'image que je retiendrai :

La dernière, si belle après toute ces péripéties : Caris et Merthin enfin ensemble sur le toit de la création de Merthin, soupirs, c'est beau....

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/06/26576952.html

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12 avril 2013

1920, policier, France

Voici un polar français de bonne facture qui respecte les codes du genre.

Qui plus est, il nous plonge dans les années 1920 sur la Riviera. Et même si les temps sont dures pour l'aristocratie, elle mène la belle vie.

L'auteur revient sur les grandes "affaires" qui ont défrayés la chroniques ces années-là : les chauffeurs de la Drôme, Landru, et la constitutions des célèbres Brigades du Tigre.

C'est également le début de la police scientifique et des empreintes digitales ; sans oublier les débuts de la psychiatrie clinique.

Un bon exercice de style pour l'auteur, même si il m'avait habitué à plus sombre.

L'image que je retiendrai :

Celle de la course de l'ogre sur les toits de Nice.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/04/26552426.html

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12 avril 2013

policier, Suède

Attention, ce qui est dit dans le résumé n'est que l'apéritif, car une seconde enquête dans la première prend place petit à petit.

Que dire de ce roman qui n'est déjà été dit ? : une intrigue haletante, des personnages bien campés, deux histoires tordues qui s'entre-croisent, bref, un régal.

Si ce n'était les noms (imprononçables) des différents quartiers et rues de Stockholm. Intérresants, sans doute, pour les Suédois qui connaissent la ville. Ou alors les auteurs ont déjà imaginé un "Erik Maria Bark" Tour de Stockholm....

En tout cas, j'ai appris plein de choses sur l'hypnose et, qui sait, je pourrais me laisser tenter...

L'image que je retiendrai :

Celle du personnage d'Eva Blau que tout le monde soupçonne : grossière, éruptive, mais si fragile.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/02/26531143.html

Sonatine éditions

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31 mars 2013

Los Angeles, policier

Didi m'a donné envie de lire ce roman suite à un article sur son blog, qu'elle a eut la chance de rencontre à la fête du livre de notre ville cette année.

Premier long roman adulte (l'auteur écrit aussi pour les ados), il est d'une rare qualité. Très bien écrit, facile à lire, il m'a entraîné d'entrée de jeu dans la vie de Julien.

Toutefois, j'ai trouvé le personnage parfois un peu passif (il passe de longues journées tout seul dans la maison, sans sortir : mais que fait-il ?) et pas vraiment impliqué dans la tâche qu'on lui demandait. Cela viendrait-il de la ville, qu'il surplombe pourtant ? Un vrai Schlimazel, comme se plait à l'appeler Aaron, de la bande à Ryan.

Cette ville où tout est possible mais où rien n'arrive, comme dans ce premier roman de Bret Easton Ellis "Moins que zéro". On y retrouve des adulescents qui ne font que boire, baiser et se shooter, de fêtes en fêtes. 20 ans plus tard, rien n'a changé.

Heureusement - si je puis dire - un meurtrier sévit dans la petite bande, pimentant la vie de tout ce petit monde.

Tout ne se finit pas bien pour tout le monde, mais je vous laisse découvrir....

J'allais oublier, le récit est ponctuer de chapitres parlant de Scott et Jacob, deux enfants aux destinées fort différentes. Bizarre, tout ça, si ce n'est pour nous parler de géméllité.

Et puis la musique, omniprésente, même si c'est celle des années 2000 ; sans oublier les Attentats du 11 septembre ; la piscine, longiligne, devant laquelle tout le monde attend la police ; le jacuzzi dans lequel tout le monde se trempe, habillé (si, si...).

Un très bon roman sur les apparences et la réalité ; sur la "ville" de L.A. qui en fait n'existe pas, elle n'est qu'un mirage - quiconque y est déjà allé s'en est rendu compte. Et même si l'auteur se tire une balle dans le pied en nous expliquant que la vraie vie n'est pas dans la fiction, j'ai aimé l'écouter.

L'image que je retiendrai :

Celle de la villa, tout en glace, permettant à Ryan d'épier tout le monde. Julien ne s'y trompe pas qui, une fois revenue "dans la vraie vie" se fait la réflexion qu'il préfère une pièce avec 4 murs et une porte qui ferme à clé.

Finalement, après avoir lu le bouquin, la maison fait moins rêver....

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/31/26498779.html