Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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30 avril 2013

amour, secte

Une présentation fort succinte de la part de l'éditeur, mais comment ne pas en dévoiler plus.....

Léon se retrouve à 50 ans au chômage, et contraint de retrouver un emploi. Il rencontre une ancienne connaissance qui lui propose une formation de commerciale. Léon accepte et réalise que, lors de sa vie précédente, il était un commercial de choc, pour une secte.

Pendant cette première partie du récit apparaît ne filigrane Danièle, l'amour de sa vie, à présent décédée. L'auteur se concentrant surtout sur les techniques marketing proches de celles d'une secte - et inversement. Ceci sans être lourd, sinon vous pensez bien que j'aurais abandonné.

Un voyage en Lozère fait prendre un tournant à sa vie, qui se tourne vers l'écriture et le souvenir de Danièle.

En revanche, j'ai trouvé le recours à Diderot quelque peu plaqué. La première citation est intéressante et se font dans le contexte de la narration, les suivantes me paraissent plus artificielles.

J'ai corné quelques pages, chose rare, car certains passages m'ont touché.

Et puis l'auteur décrit bien le "monde des bistros", avec ses habitués, son patron logorrhéique qui promet d'aider tout le monde grâce à ses relations. Le bistro, qui remplace l'église dans la cohésion du village.

L'image que je retiendrai (attention spoiler) :

Celle sur laquelle s'ouvre et se ferme le roman, l'image de Danièle s'endormant après l'amour sur le ventre de son amant.

Une citation :

"- Ne serait-il pas agréable de s'endormir un soir comme celui-ci ? Mourir en été, quand le reste du monde se détend, quand chacun se dit qu'il fait si bon en profitant de ces lumières carressantes...."

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/18/26941231.html

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30 avril 2013

Etats-Unis, policier

Imaginez le jeune héros à qui la vie sourie enfin sur LE plus grand campus de l'Université Harvard (rien que ça). Pauvre de lui, tout le monde est persuadé qu'il est coupable, sauf sa seule amie.

Bien sûr, il va tenter de se disculper, et nous de découvrir, en même temps que lui, le passé criminel de son père et de son grand-père (enfin pour le grand-père, c'est pas sûr).

Et l'auteur de nous faire envisager toutes les possibilités les plus folles, jusqu'à la dernière.

Mais voilà, c'est ici que mon adhésion au projet de l'auteur s'arrête, car Dennis Lehane nous avait déjà fait le même coup. Dommage.

Et puis, certaines considérations sur les serial killers semblent tout droit sorties de la somme de Stéphane Bourgoin sur les tueurs en série. Un savoir quelque peu encyclopédique dans un roman.

Ceci dit, l'écriture n'est pas déplaisante, mais voilà, j'ai trouvé le tout un peu "pompé".

De l'auteur, je préfère rester sur ma meilleure impression de son précédent roman plus original : "Non Stop".

L'image que je retiendrai :

Celle des longs trajets en voiture dans Boston, qui nous sont décrits par le menu.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/16/26932811.html

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30 avril 2013

amour, Etats-Unis

Que dire de plus qui n'est déjà été dit sur ce roman ?

J'ai bien aimé l'aspect "recherche du suspect" qui entraîne le lecteur sur de nombreuses fausses pistes : un auteur est dangereux, qui vous fait croire ce qu'il veut. Et n'oublions pas que "Tout le monde ment" (décidément, je ne m'en sors pas ces derniers temps).

J'ai moins aimé le côté "Comment écrire un bon roman en 31 leçons".

Un roman riche et foisonnant qui parle, à mon humbre avis, d'abord et avant tout d'amour. Le VRAI, l'amour d'une vie - celui qui se fait attendre - celui qui ne sait pas s'exprimer - celui qui tente de sauver son enfant - celui d'un presque père pour son presque fils.

J'ai bien aimé le jeu de mot avec le personnage de Nola : No-là, l'insaisissable.

Les personnages sont bien campés et touchants à différents égards.

Sans oublier le célèbre "Lolita" en toile de fond.

Le côté critique sur la justice et les médias m'a moins intéressé ; plus celui sur le mode de l'édition.

Au final, j'ai passé un très bon moment avec ce roman aux multiples rebondissements.

L'image que je retiendrai :

Celle de la boîte en fer "Souvenirs du Maine" contenant des miettes pour les mouettes.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/14/26652179.html

Vengeance - Tome 1

1

Ombres Noires

22,00
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12 avril 2013

Afrique du Sud, policier, trafique

Entre trafique d'armes, de diamants et de drogue, la vie au Cap n'est pas de tout repos.

D'ailleurs, si vous êtes riche et que vous atterissez pour un safari-chirurgie, il vaut mieux vous payez les services d'une société de protection. Après un coup de bistouri dans une clinique chirurgicale, vous pourrez ainsi partir en safari sans encombre.

Mais le travail de Mace et Pylon ne s'arrête pas là, car ils doivent différents services à des personnes peu recommandables. Notament Matthew, une espèce de tête de bois qui ne veut rien entendre ni rien comprendre.

Heureusement que Mace et Pylon restent détachés de tout ça, même quand ils se font tirer dessus alors que ce n'était pas prévu.

Bon, je n'y comprends rien aux trafiques en tout genre, mais j'ai tout de même passée un agréable moment dans cette belle ville du Cap.

Sans oublier l'étrange Shemina dont on devine qu'elle tire les ficelles en coulisse, sans vraiment savoir pourquoi. Ou encore Paulo et son amante cocaïnée jusqu'aux yeux qui dézinguent à tout va, sans raison.

Le tout au travers d'une écriture cisellée, abrupte, qui rend parfaitement la tension de l'intrigue.

L'image que je retiendrai :

Celle des trajets en voiture à travers la ville, avec la mer d'un côté et la montagne de l'autre.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/12/26897977.html

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12 avril 2013

bande dessinée

C'est vrai que je ne connais pas spécialement l'univers musical de Monsieur Dominique A. mon cher-et-tendre le connait mieux, lui qui aime la scène musicale française peu connue. Je lui ai donc offert "comme ça", puis je l'ai lu, ma curiosité me poussant.

Ce que j'ai beaucoup aimé, finalement, c'est la préface de Monsieur Dominique A, et ce qu'il dit à propos de sa passion pour la musique : "j'ai sciemment déblayé le terrain tout autour de moi, je me suis coupé tous les ponts qui m'auraient permis d'échapper au micro et aux planches. J'étais un monstre de détermination". Avis aux chanteurs n'ayant pas fait carrière et ruminant, depuis....

L'amitié avec Philippe Katherine, plus médiatique, est sympathique et drôle ; la dernière planche également.

L'image que je retiendrai :

Celle de Philippe Katherine jouant à la console la tête à l'envers, qui en connait un rayon en dinguerie, mais lui c'est pour rire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/10/26552358.html