Librairie coiffard

Conseillé par (Libraire)
11 février 2021

Conseillé par Chloé

Jay Gladstone est l'archétype de l'homme détestable : richissime promoteur immobilier, propriétaire d'une équipe de la NBA, ainsi que de nombreux immeubles dans tout New York, il a la tête encore pleine d'idées florissantes pour ouvrir toujours plus son empire sur le monde. Hélas quand la belle mécanique s'enraye à cause d'évènements - a priori anodins pour le milliardaire - que l'ordre établi est chamboulé, notamment à cause du meurtre d'un homme noir par un policier blanc, alors on peut se dire que plus dure encore sera la chute ...
Un très grand roman américain sur fond d'actualité brûlante et qui se dévore tant l'intrigue est prenante et merveilleusement écrite par le grand Seth Greenland!

Conseillé par (Libraire)
11 février 2021

Conseillé par Séléna et Célia

Alain est comédien, enfin, il a joué une fois dans une série, le rôle d'un cadavre. Puis plus rien.
Ses journées passent, il tue le temps en recherchant les noms les plus fréquemment donnés aux poneys ; Caramel, Tonnerre, Oraison du soir...
Et chaque dimanche, il rend visite à sa grand-mère aux Magnolias. Quand cette dernière lui annonce qu'elle souhaite mourir, il remet tout en question. L'idée de na pas tout connaître de cet être cher s'empare de lui et l'incite à se plonger dans les secrets de famille.
Pour son troisième roman, Florent Oiseau nous fait voir le monde à travers les yeux d'un anti-héros, un quadragénaire bienveillant, légèrement paumé, à l'humour décapant. Il décrit avec justesse les relations entre ses personnages et nous enveloppe dans une bulle de tendresse.

Le Livre de poche

8,40
Conseillé par (Libraire)
11 février 2021

Conseillé par Agathe et Marie-Laure

Claessens est mort. Le pianiste de renom, devenu par la suite chef d’orchestre de la Suisse romande, a succombé. Nombreux sont ceux venus lui rendre un dernier hommage pour son enterrement. Sa fille prodige Arianne, également pianiste soliste, est présente bien évidemment. Tous les yeux sont rivés sur elle alors qu’elle s’apprête à jouer un morceau, assise devant son clavier d’ivoire. Mais les notes émises au bout de ses doigts fins surprennent l’ensemble de l’assistance : Arianne joue « Opus 77 », originalement un concerto pour violon, composé par Chostakovitch.
Et que ce choix est lourd de sens.
Par cet « Opus 77 », Arianne nous expose son histoire familiale. Un père exigeant, une mère effacée, et un frère effrayé et pourtant doué d’un sens de la musique frôlant le génie. Avec ce roman mélodieux et intense, Alexis Ragougneau dresse le portrait d’une famille brisée, se cachant derrière les apparences et qui se détruira peu à peu jusqu’à l’irréparable.
Le lecteur se laisse bercer par le son du violon avant que la réalité n’éclate dans le silence.

Conseillé par (Libraire)
11 février 2021

Conseillé par Agathe, Stéphanie et Rémy

A la fin des années 60, la petite île de Diego Garcia dans l’archipel des Chagos, alors rattaché à l’île Maurice, connaît ses dernières heures de calme. Jusqu’alors considéré comme britannique, ce petit coin de paradis s'apprête à devenir l'ombre de lui-même lorsque les mauriciens appellent au vote afin de revendiquer leur indépendance.
Marie-Pierre Ladouceur est une chagossienne, de Diego Garcia, une vraie de vraie. Toujours à vagabonder le pied nu, sans entraves, elle est également la fille qui commande à l’océan. Passionnée et dévouée, son destin va basculer en même temps que celui de son île natale lorsqu’elle va faire la rencontre de Gabriel, le mauricien au profil d’oiseau. Le compte à rebours est lancé.
"Rivage de la colère", c’est le récit d’une histoire d’amour pleine d’obstacles mais aussi d’une terrible injustice historique.
"Rivage de la colère", c’est la soif de justice et l’envie de rétablir la vérité.
"Rivage de la colère", c’est l’envie de voyager, de se révolter et de lutter pour la liberté.
Un énorme coup de coeur.

Points

8,50
Conseillé par (Libraire)
11 février 2021

Conseillé par Stéphanie

Manuel Vilas est un orphelin quinquagénaire. Alors qu'ils vient de perdre ses parents à quelques années d'intervalle, il réalise que cet amour absolu, inébranlable, unique, qu'un parent porte à son enfant, cet amour, lui a été définitivement enlevé par la mort. Plus jamais on ne l'aimera de cette façon-là. Alors, Manuel Vilas prend la plume et livre ses pensées, partage sa solitude. Une photo, une cigarette, une odeur, font resurgir le passé. Les fantômes sont là, dans un quotidien fait de détails. D'une sincérité déconcertante, il entraîne son lecteur hors des sentiers, dans les méandres de ses souvenirs et de sa mélancolie. Et quand ces fragments de vie, à la fois banals et poétiques, sont mis bout à bout c'est le portrait d'un milieu social qui émerge, nostalgique, à la fois heureux et douloureux.