- EAN13
- 9782749276090
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 14/02/2023
- Collection
- Sociologie clinique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pourquoi nous voulons tuer Greta
Nos raisons inconscientes de détruire le monde
Bénédicte VIDAILLET
Erès
Sociologie clinique
Autre version disponible
-
Papier - Erès 20,00
Jamais le désastre écologique n’a été aussi évident. Pourquoi cette
connaissance nous laisse-t-elle apathiques, incapables de réagir et encore
moins de nous révolter ? Alors que face au danger de la pandémie, nous avons
accepté, et même demandé, des mesures coercitives immédiates. Cet essai
tranchant propose une réponse : la destructivité environnementale est inscrite
au plus profond de nos inconscients. Notre adhésion au dogme du progrès ou de
la croissance a été nourrie par des désirs de violence et de puissance à
l’égard de la nature. S’appuyant sur de nombreuses situations concrètes,
Bénédicte Vidaillet bouscule ainsi bien des évidences. Par exemple, sommes-
nous sûrs de ne vouloir que du bien à nos descendants ? Ne peuvent-ils être
vécus comme des rivaux risquant de nous priver de ce que nous détenons – nos
modes de vie, nos privilèges, nos petits plaisirs, notre pouvoir –, de devenir
« rois » à notre place, de nous tuer symboliquement ? En révélant sur quels
ressorts inconscients se développe notre contribution active au désastre, cet
essai montre qu’une profonde transformation psychique est nécessaire si nous
voulons nous engager politiquement dans une autre voie.
connaissance nous laisse-t-elle apathiques, incapables de réagir et encore
moins de nous révolter ? Alors que face au danger de la pandémie, nous avons
accepté, et même demandé, des mesures coercitives immédiates. Cet essai
tranchant propose une réponse : la destructivité environnementale est inscrite
au plus profond de nos inconscients. Notre adhésion au dogme du progrès ou de
la croissance a été nourrie par des désirs de violence et de puissance à
l’égard de la nature. S’appuyant sur de nombreuses situations concrètes,
Bénédicte Vidaillet bouscule ainsi bien des évidences. Par exemple, sommes-
nous sûrs de ne vouloir que du bien à nos descendants ? Ne peuvent-ils être
vécus comme des rivaux risquant de nous priver de ce que nous détenons – nos
modes de vie, nos privilèges, nos petits plaisirs, notre pouvoir –, de devenir
« rois » à notre place, de nous tuer symboliquement ? En révélant sur quels
ressorts inconscients se développe notre contribution active au désastre, cet
essai montre qu’une profonde transformation psychique est nécessaire si nous
voulons nous engager politiquement dans une autre voie.
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