Austriaca, n° 36

À côté de Joseph Roth, Martin Buber et Gustav Mahler, l'accent est mis, dans ce numéro, surtout sur la littérature contemporaine, sur les auteurs dont la plupart comptent déjà parmi les plus grands noms de la littérature autrichienne : Canetti, Thomas Bernhard, Manès Sperber, Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek. Au sommaire : M. Petit, «Martin Buber et le mythe de l'Orient, 1900-1917» ; A. Leduc, «Le rapport de la musique au texte dans L'adieu du Chant de la terre» ; P. Labaye, «Image littéraire et structure musicale dans Radetzkymarsch de Joseph Roth» ; H. Helwig, «Monsieur Canetti. Zur Canetti-Rezeption in Frankreich» ; C. Lecerf, «Thomas Bernhard : une autobiographie simplement compliquée» ; F. Rétif, «Il y a quelqu'un qui a tué Ingeborg Bachmann : Bachmann vue par Cixous dans L'ange au secret» ; E. Aurenche, «Die kleine Figur meines Vaters de Peter Henisch : un exemple de “Vaterbuch” autrichien» ; A. Saint Sauveur-Henn, «L'action politique des émigrés autrichiens en Argentine : l'originalité du “comite austriaco”, 1941-1945» ; A. Pfersmann, «Carpeaux vs Bernanos. Eine literarische Fehde im brasilianischen Exil» ; A.-M. Schuffels-Corbin, «Manès Sperber : un homme et ses masques» ; E. Leroy du Cardonnoy, «Le supplice des mouches. Le dernier recueil de réflexions d'Elias Canetti» ; «“Les séquestrés de Vienne.” Une interview d'Elfriede Jelinek par Laurent Rossignol».