- EAN13
- 9782709622455
- ISBN
- 978-2-7096-2245-5
- Éditeur
- JC Lattès
- Date de publication
- 19/09/2001
- Collection
- ESSAIS ET DOCUM
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 23 cm
- Poids
- 292 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Elle avait dit : On essaie de s'appeler en début de semaine. «
Lundi, il n'y a pas mieux comme début de semaine. Quand on dit début de semaine, on ne peut pas reprocher d'appeler un lundi.
Mais c'est peut-être trop au début de la semaine.
Mardi, ça serait bien. C'est aussi en début de semaine, mais moins. Ca va jusqu'où, un début de semaine ? Jusqu'au mercredi ? Non, je dirais que là, on arrive plutôt en milieu de semaine. Il y a deux écoles. Première école : lundi, mardi, mercredi, début de semaine, et jeudi à dimanche, fin de semaine. Deuxième école : lundi, mardi, début, mercredi, jeudi, milieu, et vendredi, samedi, dimanche, fin.
En aucun cas, on ne peut considérer que le mercredi est en début de semaine.
On avance.
Pour Jean-François Derec, l'existence, dans ses plus infimes détails, demeure avant tout une aventure à haut risque qu'il convient d'observer avec la méticulosité d'un entomologiste.
Il ne cesse de trouver matière à traquer l'angoisse à propos du plus minuscule aléa. Fini de rire. Le drame est partout. Personne ne sortira indemne de cette lecture.
Lundi, il n'y a pas mieux comme début de semaine. Quand on dit début de semaine, on ne peut pas reprocher d'appeler un lundi.
Mais c'est peut-être trop au début de la semaine.
Mardi, ça serait bien. C'est aussi en début de semaine, mais moins. Ca va jusqu'où, un début de semaine ? Jusqu'au mercredi ? Non, je dirais que là, on arrive plutôt en milieu de semaine. Il y a deux écoles. Première école : lundi, mardi, mercredi, début de semaine, et jeudi à dimanche, fin de semaine. Deuxième école : lundi, mardi, début, mercredi, jeudi, milieu, et vendredi, samedi, dimanche, fin.
En aucun cas, on ne peut considérer que le mercredi est en début de semaine.
On avance.
Pour Jean-François Derec, l'existence, dans ses plus infimes détails, demeure avant tout une aventure à haut risque qu'il convient d'observer avec la méticulosité d'un entomologiste.
Il ne cesse de trouver matière à traquer l'angoisse à propos du plus minuscule aléa. Fini de rire. Le drame est partout. Personne ne sortira indemne de cette lecture.
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