- EAN13
- 9782749272665
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 19/02/2022
- Collection
- Sociologie clinique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Erès 28,00
Issu d’une thèse universitaire, ce livre se lit comme un roman. Parangon d’un
système de gestion hypermoderne où tout s’accélère, jusqu’à la réinvention de
soi pour le bénéfice de quelques actionnaires de grands groupes de luxe, il
illustre le parcours d’un mannequin pendant huit années au sein de l’industrie
de la mode de luxe. L’approche analytique proposée renouvelle la compréhension
de la soumission à un système de gestion spécifique du métier, révélant ce qui
se joue subjectivement pour le mannequin dans un métier certes glamour,
pourtant largement aliénant. En quoi les pratiques d’organisation du travail
et de management des organisations de mannequinat pour hommes participent-
elles d’une désubjectivation complète des mannequins, et de l’emprise
imaginaire à leur métier ? Quelles voies d’émancipation le mannequin peut-il
construire pour se dégager de l’emprise d’un système de gestion auquel il
contribue volontairement ? Dans quelles limites les dynamiques
organisationnelles et de management participent-elles de
l’institutionnalisation de la violence au travail ? Quel rôle joue l’écriture
auto-ethnographique dans l’émancipation du chercheur ? En quoi le processus de
subjectivation de la sociologie clinique permet-il de caractériser des actes
de résistance émancipateurs ?
système de gestion hypermoderne où tout s’accélère, jusqu’à la réinvention de
soi pour le bénéfice de quelques actionnaires de grands groupes de luxe, il
illustre le parcours d’un mannequin pendant huit années au sein de l’industrie
de la mode de luxe. L’approche analytique proposée renouvelle la compréhension
de la soumission à un système de gestion spécifique du métier, révélant ce qui
se joue subjectivement pour le mannequin dans un métier certes glamour,
pourtant largement aliénant. En quoi les pratiques d’organisation du travail
et de management des organisations de mannequinat pour hommes participent-
elles d’une désubjectivation complète des mannequins, et de l’emprise
imaginaire à leur métier ? Quelles voies d’émancipation le mannequin peut-il
construire pour se dégager de l’emprise d’un système de gestion auquel il
contribue volontairement ? Dans quelles limites les dynamiques
organisationnelles et de management participent-elles de
l’institutionnalisation de la violence au travail ? Quel rôle joue l’écriture
auto-ethnographique dans l’émancipation du chercheur ? En quoi le processus de
subjectivation de la sociologie clinique permet-il de caractériser des actes
de résistance émancipateurs ?
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