- EAN13
- 9782702148327
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 29/03/2000
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Calmann-Lévy 26,00
Première grande biographie de Jean-Bedel Bokassa, ce livre relate l'histoire
d'un "indigène" devenu enfant de troupe, officier de l'armée française,
maréchal président à vie puis empereur de Centrafrique et, après sa
condamnation à mort et sept années de prison, "treizième apôtre du Christ",
comme il s'était lui-même baptisé. Un destin hors du commun qui est aussi un
formidable terrain d'enquête sur les imbiguïtés - et la "familiarité" - des
relations franco-africaines.
Car si l'on a brodé sur le "soudard" de la coloniale qui s'est offert un
couronnement impérial, sur ses délires mégalomaniaques, son anthropophagie
prétendue et l'amitié trahie avec son "cousin" Valéry Giscard d'Estaing, on
oublie trop souvent que, pendant treize ans, cette "bouffonnerie tropicale" a
été un règne ordinaire soutenu par la France. Plutôt que de mettre en scène un
"roi nègre" en habits napoléoniens, il restait à démonter les ressorts et les
appuis de cette tyrannie, à revenir sur un sacre co-organisé par la France, à
rouvrir le dossier de "l'affaire des diamants" et à éclairer un passé riche en
révélations scandaleuses.
d'un "indigène" devenu enfant de troupe, officier de l'armée française,
maréchal président à vie puis empereur de Centrafrique et, après sa
condamnation à mort et sept années de prison, "treizième apôtre du Christ",
comme il s'était lui-même baptisé. Un destin hors du commun qui est aussi un
formidable terrain d'enquête sur les imbiguïtés - et la "familiarité" - des
relations franco-africaines.
Car si l'on a brodé sur le "soudard" de la coloniale qui s'est offert un
couronnement impérial, sur ses délires mégalomaniaques, son anthropophagie
prétendue et l'amitié trahie avec son "cousin" Valéry Giscard d'Estaing, on
oublie trop souvent que, pendant treize ans, cette "bouffonnerie tropicale" a
été un règne ordinaire soutenu par la France. Plutôt que de mettre en scène un
"roi nègre" en habits napoléoniens, il restait à démonter les ressorts et les
appuis de cette tyrannie, à revenir sur un sacre co-organisé par la France, à
rouvrir le dossier de "l'affaire des diamants" et à éclairer un passé riche en
révélations scandaleuses.
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