- EAN13
- 9782410009774
- Éditeur
- Belin
- Date de publication
- 13/09/2017
- Collection
- Histoire de l'Education
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Agrégés, histoire d'une exception française
Histoire d'une exception française
Bruno Belhoste, Yves Verneuil
Belin
Histoire de l'Education
Autre version disponible
-
Papier - Belin 11,90
Née en 1766 l'agrégation en est venue à incarner un des volets de l'«
exception française » Au départ simple remplaçant l'agrégé est devenu ensuite
le seul professeur titulaire des lycées et le candidat préférentiel à un poste
en faculté Après l'âge d'or de l'Entre-deux-guerres il s'est retrouvé critiqué
aussi bien dans le second degré que dans l'enseignement supérieur L'impératif
actuel de l'harmonisation européenne des diplômes complique encore la donne
L'agrégé est-il professeur d'élite ou bien professeur pour les élites lauréat
d'un des plus prestigieux « concours républicains » ou bien « privilégié »
bénéficiant d'horaires amoindris ? Et où doit-il enseigner ? Dans le second
degré comme le suggère l'« agrégation des lycées » ? Dans l'enseignement
supérieur comme le croirait volontiers le béotien se fiant à l'appellation d'«
agrégé de l'Université » ? Pourquoi des professeurs d'université mentionnent-
ils leur qualité d'agrégé sur les ouvrages qu'ils publient ? Comment se fait-
il que l'agrégation soit le seul concours du second degré à ne pas être
préparé dans les IUFM ? Pourquoi les « soixante-huitards » ont-ils voulu
supprimer l'agrégation ? A quoi sert la Société des Agrégés ? Autant de
questions qui suggèrent que l'agrégation et les agrégés sont l'enjeu de
controverses passionnées
exception française » Au départ simple remplaçant l'agrégé est devenu ensuite
le seul professeur titulaire des lycées et le candidat préférentiel à un poste
en faculté Après l'âge d'or de l'Entre-deux-guerres il s'est retrouvé critiqué
aussi bien dans le second degré que dans l'enseignement supérieur L'impératif
actuel de l'harmonisation européenne des diplômes complique encore la donne
L'agrégé est-il professeur d'élite ou bien professeur pour les élites lauréat
d'un des plus prestigieux « concours républicains » ou bien « privilégié »
bénéficiant d'horaires amoindris ? Et où doit-il enseigner ? Dans le second
degré comme le suggère l'« agrégation des lycées » ? Dans l'enseignement
supérieur comme le croirait volontiers le béotien se fiant à l'appellation d'«
agrégé de l'Université » ? Pourquoi des professeurs d'université mentionnent-
ils leur qualité d'agrégé sur les ouvrages qu'ils publient ? Comment se fait-
il que l'agrégation soit le seul concours du second degré à ne pas être
préparé dans les IUFM ? Pourquoi les « soixante-huitards » ont-ils voulu
supprimer l'agrégation ? A quoi sert la Société des Agrégés ? Autant de
questions qui suggèrent que l'agrégation et les agrégés sont l'enjeu de
controverses passionnées
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