Trop crépues ?, Ce que disent les cheveux des femmes noires en Occident
EAN13
9782367741673
Éditeur
Hikari éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Trop crépues ?

Ce que disent les cheveux des femmes noires en Occident

Hikari éditions

Indisponible
Une thématique capillaire qui permet d'aborder une problématique de
discrimination importante !

Les cheveux des femmes noires ? Un peu de sérieux, ce n’est pas un sujet de
livre. Tout juste bon pour un article dans la presse féminine. Et encore, la
presse féminine qui parlerait de beauté noire… Sous ces airs de sujet de bonne
femme (noire de surcroit), la thématique met en lumière une double-
discrimination. Derrière une histoire de cheveux se dessine celle d’une
dictature de la beauté imposant un modèle unique, autant que celle d’un groupe
social que l’on renvoie systématiquement à sa couleur de peau (que ce soit de
façon positive ou négative) et dont l’héritage symbolique demeure l’esclavage
et la colonisation. Les femmes noires sont encore quasi inexistantes
médiatiquement. Alors que tout est traité, sur-traité, abordé dans tous les
sens, si vous n’êtes pas une femme noire, étiez-vous même au courant de la
vague de retour au naturel capillaire chez les afro-descendantes ? Vous étiez-
vous interrogé sur le sujet ?

Postcolonialisme, féminisme, racisme, modèle beauté : cet ouvrage vous parlent
de la société qui vous entoure, de ses valeurs et de ses interactions !

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Dans un livre très riche, la journaliste Aurélie Louchart se penche sur les
cheveux crépus et sur l'histoire chargée qui les entoure. Alors que la
nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye vient de subir un vent de
racisme à cause de sa coiffure, ce livre est plus que nécessaire. - Marguerite
Nebelsztein, Terrefemina

Je vous l’avoue, je n’en avais jamais entendu parler, pourtant, cet ouvrage
mérite vraiment qu’on s’y intéresse. Il retrace l’histoire du cheveu crépu et
entreprend d’expliquer pourquoi il est méprisé et sans cesse tourné en
dérision. Ce livre est relativement court et facile à lire. Et pour les non-
initiés, c’est plutôt une très bonne chose. L’auteure est blanche. Oui, on
s’en fiche. Sauf que, le fait qu’elle ait eu à tout découvrir du sujet est un
avantage. C’est-à-dire que c’est un miroir pour les lecteurs qui ne
connaissent RIEN à l’histoire du cheveu crépu. On se sent proche de l’auteure,
on n’est pas perdus pendant la lecture, on a les mêmes réactions, les mêmes
étonnements, les mêmes références et on fait les mêmes découvertes - Ingrid
Baswamina, Ingrid a des Cheveux

À PROPOS DE L'AUTEURE

Aurélie Louchart a fait des études en hypokhâgne, en école de journalisme
et en sciences politiques, avant d'exercer dix ans en tant que journaliste
avec pour fil rouge la vulgarisation de sujets complexes (elle coordonne
actuellement la publication bimensuelle d'un centre de recherche en sciences
sociales). Elle a passé sa vie à naviguer entre différents milieux sociaux
et culturels : elle a habité 23 ans en Seine-Saint-Denis avant de construire
sa vie d'adulte entre Paris et l'étranger. Elle contribue également plus
largement au monde avec le collectif féministe Georgette Sand, dans une
permanence dédiée aux femmes migrantes à la Cimade, et via la traduction
d'un livre à destination des victimes de viol.
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