- EAN13
- 9782253176138
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 26/06/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (Note liminaire et bibliographie)
Elle inspira Chopin et Musset ; Delacroix avait chez elle un atelier ; Balzac
venait demander à « la camarade George Sand » le sujet d’un de ses plus beaux
livres : Béatrix ; Flaubert l’appelait : « Ma chère maître » et pleura quand
il apprit sa mort ; Dostoïevski voyait en elle un écrivain « presque unique
par la vigueur de son esprit et de son talent », c’est pourquoi j’ai souhaité
étudier une femme qui a été, pendant une longue part de sa vie, une puissance
spirituelle.
Elle a été « la voix de la femme en un temps où la femme se taisait ». Elle a
parlé de la musique aussi bien que Stendhal, et bien mieux que Balzac ou Hugo.
Elle a décrit la vie des paysans français avec une grandeur tantôt idyllique,
tantôt épique. Elle a éprouvé et exprimé un amour sincère du peuple, car,
disait-elle, « je ne suis pas de ces âmes patientes qui accueillent
l’injustice avec un visage serein ».
Enfin, elle a été, dans ses meilleurs jours, le roman même, et le début de
Consuelo demeure un des récits les mieux conduits de notre littérature.
G. Sand fut une âme généreuse ; elle eut aussi une vie pleine d’égarements et
de misères.
J’espère amener le lecteur à partager mon admiration pour « cette grande femme
» et à lui accorder, dans l’histoire des lettres, la place d’honneur qui de
droit lui appartient.
Elle inspira Chopin et Musset ; Delacroix avait chez elle un atelier ; Balzac
venait demander à « la camarade George Sand » le sujet d’un de ses plus beaux
livres : Béatrix ; Flaubert l’appelait : « Ma chère maître » et pleura quand
il apprit sa mort ; Dostoïevski voyait en elle un écrivain « presque unique
par la vigueur de son esprit et de son talent », c’est pourquoi j’ai souhaité
étudier une femme qui a été, pendant une longue part de sa vie, une puissance
spirituelle.
Elle a été « la voix de la femme en un temps où la femme se taisait ». Elle a
parlé de la musique aussi bien que Stendhal, et bien mieux que Balzac ou Hugo.
Elle a décrit la vie des paysans français avec une grandeur tantôt idyllique,
tantôt épique. Elle a éprouvé et exprimé un amour sincère du peuple, car,
disait-elle, « je ne suis pas de ces âmes patientes qui accueillent
l’injustice avec un visage serein ».
Enfin, elle a été, dans ses meilleurs jours, le roman même, et le début de
Consuelo demeure un des récits les mieux conduits de notre littérature.
G. Sand fut une âme généreuse ; elle eut aussi une vie pleine d’égarements et
de misères.
J’espère amener le lecteur à partager mon admiration pour « cette grande femme
» et à lui accorder, dans l’histoire des lettres, la place d’honneur qui de
droit lui appartient.
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