- EAN13
- 9782251901244
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 11/02/2016
- Collection
- Collection Japon
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
« Un lit de malade, six pieds de long : voilà le monde qui est le mien. […]
Douleurs, tourments, hurlements, analgésiques : chercher timidement un sentier
de vie sur le chemin de la mort, et désirer avec avidité une faible paix,
quelle dérision ! et pourtant, dès lors que l'on demeure en vie, il y a des
choses que l’on tient absolument à dire. » Pendant l’été 1902, tourmenté par
une tuberculose osseuse, Shiki publie chaque jour quelques lignes dans un
grand quotidien. Loin de tout lamento, imprévues, souvent joyeuses, parfois
déchirantes, ces notes au fil du pinceau sourdent directement du corps et de
ses humeurs. Fenêtre ouverte sur le monde, la nature, la vie quotidienne, le
passé, les arts, les gens, elles présentent un Japon vivant, à mille lieues de
tout cliché. Masaoka Shiki (1867-1902) est célèbre pour avoir donné une vie
nouvelle à un genre moribond, le haiku, mais il s’est également attaqué à la
réforme de l’autre genre poétique majeur, le waka, ainsi qu’à la mutation de
la prose moderne. Il était le meilleur ami de Sôseki.
Douleurs, tourments, hurlements, analgésiques : chercher timidement un sentier
de vie sur le chemin de la mort, et désirer avec avidité une faible paix,
quelle dérision ! et pourtant, dès lors que l'on demeure en vie, il y a des
choses que l’on tient absolument à dire. » Pendant l’été 1902, tourmenté par
une tuberculose osseuse, Shiki publie chaque jour quelques lignes dans un
grand quotidien. Loin de tout lamento, imprévues, souvent joyeuses, parfois
déchirantes, ces notes au fil du pinceau sourdent directement du corps et de
ses humeurs. Fenêtre ouverte sur le monde, la nature, la vie quotidienne, le
passé, les arts, les gens, elles présentent un Japon vivant, à mille lieues de
tout cliché. Masaoka Shiki (1867-1902) est célèbre pour avoir donné une vie
nouvelle à un genre moribond, le haiku, mais il s’est également attaqué à la
réforme de l’autre genre poétique majeur, le waka, ainsi qu’à la mutation de
la prose moderne. Il était le meilleur ami de Sôseki.
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