- EAN13
- 9782226334596
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 11/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 16,20
Pour la première fois en France, traite négrière et esclavage font la une des
journaux, sont débattus dans les médias et suscitent des controverses. Deux
questions s'imposent : pourquoi le débat public est-il si tardif ? Et pourquoi
revêt-il un caractère si extrême ? En revenant sur les termes de ce débat,
Françoise Vergès suggère que la lenteur qui a présidé à cette prise de
conscience peut être analysée comme un point aveugle dans la pensée française.
Elle revient sur les conditions et les causes de l'oubli, pour imaginer les
conditions de son dépassement, sans céder à ceux qui veulent faire de la
mémoire de la traite et de l'esclavage une rente de situation ou à ceux qui
tentent de l'utiliser pour justifier des dérives populistes.
Le débat montre que la majorité des descendants d'esclaves ne veulent plus
être esclaves de l'esclavage qui fut imposé à leurs ancêtres. Ils refusent
d'être enfermés dans le passé, mais sont convaincus que, sans un examen et un
tri de l'héritage, ce passé restera un passif, une assignation à résidence.
journaux, sont débattus dans les médias et suscitent des controverses. Deux
questions s'imposent : pourquoi le débat public est-il si tardif ? Et pourquoi
revêt-il un caractère si extrême ? En revenant sur les termes de ce débat,
Françoise Vergès suggère que la lenteur qui a présidé à cette prise de
conscience peut être analysée comme un point aveugle dans la pensée française.
Elle revient sur les conditions et les causes de l'oubli, pour imaginer les
conditions de son dépassement, sans céder à ceux qui veulent faire de la
mémoire de la traite et de l'esclavage une rente de situation ou à ceux qui
tentent de l'utiliser pour justifier des dérives populistes.
Le débat montre que la majorité des descendants d'esclaves ne veulent plus
être esclaves de l'esclavage qui fut imposé à leurs ancêtres. Ils refusent
d'être enfermés dans le passé, mais sont convaincus que, sans un examen et un
tri de l'héritage, ce passé restera un passif, une assignation à résidence.
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