- EAN13
- 9782140171185
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 10/02/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 39,00
Pour le monde entier, Yukio Mishima (1925-1970) n'est pas seulement un visage
symbolique du Japon : il est avant tout l'un des plus grands écrivains du XXe
siècle. L'auteur de Confession d'un masque, du Pavillon d'Or et de La mer de
la fertilité. Cependant, depuis sa mort spectaculaire, les erreurs, les
clichés et les récupérations ont foisonné, alors que de nombreuses pages
(notamment théâtrales) demeurent non traduites. Il est temps d'apporter au
public francophone un éclairage suffisamment synthétique et renouvelé, qui
tienne compte des sources japonaises et internationales. Vu de loin (et de
près), aucun écrivain n'a autant baigné dans un tel fleuve de contradictions.
Ivre d'Eros et travaillé par Thanatos, fidèle et infidèle aux samouraïs,
classique et romantique à la fois, « impérialiste » et « gay », malade du
nihilisme finalement en prise avec la plus grande source spirituelle du Japon
(le bouddhisme), Mishima n'a cessé de multiplier les masques. Les uns, pour se
cacher, les autres, pour se révéler. Autant de chemins qui nous font accéder à
ses romans, à son théâtre, à sa critique et à sa troublante personnalité
artistique.
symbolique du Japon : il est avant tout l'un des plus grands écrivains du XXe
siècle. L'auteur de Confession d'un masque, du Pavillon d'Or et de La mer de
la fertilité. Cependant, depuis sa mort spectaculaire, les erreurs, les
clichés et les récupérations ont foisonné, alors que de nombreuses pages
(notamment théâtrales) demeurent non traduites. Il est temps d'apporter au
public francophone un éclairage suffisamment synthétique et renouvelé, qui
tienne compte des sources japonaises et internationales. Vu de loin (et de
près), aucun écrivain n'a autant baigné dans un tel fleuve de contradictions.
Ivre d'Eros et travaillé par Thanatos, fidèle et infidèle aux samouraïs,
classique et romantique à la fois, « impérialiste » et « gay », malade du
nihilisme finalement en prise avec la plus grande source spirituelle du Japon
(le bouddhisme), Mishima n'a cessé de multiplier les masques. Les uns, pour se
cacher, les autres, pour se révéler. Autant de chemins qui nous font accéder à
ses romans, à son théâtre, à sa critique et à sa troublante personnalité
artistique.
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