Fusillé vivant, L'histoire fabuleuse de François Waterlot, ouvrier des mines, exécuté pour l'exemple en 1914, survivant, mort au combat
EAN13
9782072472701
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Témoins
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Fusillé vivant

L'histoire fabuleuse de François Waterlot, ouvrier des mines, exécuté pour l'exemple en 1914, survivant, mort au combat

Gallimard

Témoins

Indisponible

Autre version disponible

Le 7 septembre 1914, sept réservistes appartenant au 327e régiment
d'infanterie sont fusillés « pour l'exemple » sur ordre du général Boutegourd.
L'un d'eux, François Waterlot, 27 ans, n'est pas touché mais feint de
s'écrouler. Placé à une extrémité de la rangée, il est de nouveau épargné par
le coup de grâce, commencé de l'autre côté. Laissé pour mort, le « fusillé »
se relève et rejoint son régiment où, après avoir été gracié, il reprend le
combat. Il périt au front le 10 juin 1915. Les historiens qui travaillent sur
les fusillés de la Première Guerre mondiale ne mentionnent aucun autre cas de
survivant d'une exécution. Unique à ce titre, l'histoire de Waterlot l'est
aussi par les récits qu'il fait de son « aventure ». Infatigable épistolier,
il écrit 250 lettres entre le 8 août 1914 et sa mort, l'année suivante. D'un
trait à la fois concis et précis, il relate dans quatre d'entre elles
l'exécution dont il a été à la fois acteur... et témoin. Odette Hardy-Hémery
ne se contente pas de retracer heure par heure cette singulière histoire ni de
resituer la biographie de chacune des victimes, qui seront toutes réhabilités
en 1926. En en déroulant le fil, c'est la Grande Guerre elle-même qu'elle fait
resurgir sous nos yeux, avec ses problématiques classiques ou nouvelles, à
commencer par celles des « fusillés pour l'exemple » – qu'elle pose en termes
inédits –, de la solidarité silencieuse mais sans faille des combattants et de
l'impunité du commandement.
S'identifier pour envoyer des commentaires.