- EAN13
- 3328140023510
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 21/05/2018
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Fénitchka, suivi de Une longue dissipation
Lou Andreas-Salomé
Des femmes-Antoinette Fouque
La Bibliothèque des voix
Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la
relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rainer Maria Rilke. Un même
thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au
mépris du danger — liberté d’aimer ou de ne pas aimer, hors conventions,
liberté de créer — et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce
qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le
mariage. Antérieures à ses textes psychanalytiques maintenant bien connus, ces
deux nouvelles sont les premiers textes romanesques de Lou Andreas-Salomé
jamais publiés en France. « Max Werner s’assit au hasard à côté d’une jeune
Russe qu’il voyait pour la première fois, – il ne comprit pas son nom
compliqué lors de la présentation, mais on l’appelait tout simplement, quand
on lui parlait, « Fénia » ou « Fénitchka ». Dans sa petite robe noire de
nonne, qui enserrait discrètement et d’une manière comiquement peu parisienne
sa taille moyenne et devait être le costume favori des étudiantes zurichoises,
elle ne lui fit tout d’abord aucune impression particulière. […] Seuls lui
plurent, en Fénia, les intelligents yeux bruns qui jetaient sur toute chose un
regard ouvert et clair. »
relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rainer Maria Rilke. Un même
thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au
mépris du danger — liberté d’aimer ou de ne pas aimer, hors conventions,
liberté de créer — et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce
qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le
mariage. Antérieures à ses textes psychanalytiques maintenant bien connus, ces
deux nouvelles sont les premiers textes romanesques de Lou Andreas-Salomé
jamais publiés en France. « Max Werner s’assit au hasard à côté d’une jeune
Russe qu’il voyait pour la première fois, – il ne comprit pas son nom
compliqué lors de la présentation, mais on l’appelait tout simplement, quand
on lui parlait, « Fénia » ou « Fénitchka ». Dans sa petite robe noire de
nonne, qui enserrait discrètement et d’une manière comiquement peu parisienne
sa taille moyenne et devait être le costume favori des étudiantes zurichoises,
elle ne lui fit tout d’abord aucune impression particulière. […] Seuls lui
plurent, en Fénia, les intelligents yeux bruns qui jetaient sur toute chose un
regard ouvert et clair. »
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