Matatoune V.

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Pourquoi ce titre « vagabonderautourdesoi »? Qu’on parte à l’autre bout du monde, au bout de notre rue, qu’on se concentre sur la lecture d’une phrase, à la vue d’un tableau, à l’écoute d’une musique, à la vue d’un film, d’une pièce de théâtre, etc. j’ apprends chaque jour un peu sur le monde et sur moi ! (…)

Les Presses de la Cité

20,00
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4 novembre 2022

Ce premier roman La petite de Sarah Perret est une immersion dans la Savoie du XXè siècle. Au cœur du terroir et des gestes ancestraux au savoir lié à la connaissance de la nature, les secrets s’installent et y prospèrent, égratignant les êtres les plus sensibles et fragiles.

La petite raconte la vulnérabilité d’une petite fille sous l’influence de secrets familiaux qu’elle ne fait que subir.
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https://vagabondageautourdesoi.com/2022/11/04/sarah-perret/

T.56 - La mort de Spirou

Dupuis

12,50
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31 octobre 2022

En conclusion, cet album relie les précédents tomes à une nouvelle série qui s’annonce avec une suite à venir, relevant les préoccupations de notre quotidien et dénonçant les excès et inégalités. Une nouveauté qui s’inscrit dans la continuité !
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https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/27/la-mort-de-spirou/

21,90
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31 octobre 2022

Quel plaisir de retrouver l'excellent conteur qu'est Marek Halter ! Sa série "Les femmes de l'Islam" m'avait enchantée. Avec "La juive de Shangaï", c'est l'histoire romancée d'une jeune femme qui a traversé presque le monde pour fuir l'enfer des nazis. C'est aussi une formidable histoire d'amitié, de celle qui permet d'avoir le courage de poursuivre son rêve.
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https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/28/marek-halter/

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31 octobre 2022

Premier roman comme un constat factuel, sec et sans affect, Claire Baglin propose En salle, un récit court où elle met en perspective la vie d’ouvrier de son père et son statut d’employé précaire d’un fast-food bien connu.
Brins d’histoire

Le premier récit est celui d’un ouvrier, Jérôme, et de sa famille avec sa femme Sylvie, son fils Nico, sa fille, la narratrice, jamais nommée. Se présente au fil des souvenirs l’enfance, le camping des vacances, les voyages en voiture, les bagarres violentes avec son frère, etc. Depuis plus de vingt ans, Jérôme est opérateur de maintenance et fait les 3/8. Les enfants ne savent jamais quand il va rentrer. Du coup, c’est la fête à chaque fois.

Avant de rentrer, pour reprendre la routine, sur la route du retour des vacances, les enfants supplient le père de s’arrêter dans ce restaurant si éclairé, si attirant, si pimpant. Pour toute une génération, ce fut le rêve devenu accessible même s’il faut compter avant de commander.

Seulement de cette vie sans aspérité, qui tourne toute seule, sans rien en attendre, l’entassement, « c’est héréditaire », ne cesse de répéter Jérôme, affleure comme une bosse à l’arrière du bossu.

C’est de là que le travail dit faire mal. Jérôme répare ses trouvailles mais jamais complétement, il faut tant compter ! Alors, il amasse avec le « ça peut toujours servir » comme le seul moment de possession, de liberté et de rêve d’un possible attendu mais jamais atteint.

Avec la métaphore de celui qui ne lâche rien, Claire Baglin insiste sur cette constante ouvrière qui est de se taire, de faire comme on le demande, sans jamais rien dire, muet (muette) sur son malaise, sur ce qui nie la personne dans ce travail déshumanisé.

Car, en décrivant le quotidien de l’équipière idéale, sans respect d’aucune règle du monde du travail, Claire Baglin suggère qu’on est revenu au temps où la précarité remplace la fierté de l’ouvrier pour l’objet produit.
Ce n’est plus d’ouvriers dont on parle

Dans le monde de Donald, Déliveroo, Uber, Amazon et tant d’autres, la force de travail est niée par la fiche évaluative remplie par le manager et maintenant, le plus souvent aussi, par le client.

Pas de sourire lors de ma commande, évaluation négative ! Attente de cinq minutes ma demande, évaluation négative. Pas satisfait du résultat de ma réclamation, évaluation négative. Règne de l’arbitraire pour mieux aliéner, contraindre, user, pomper et après jeter.

La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/26/claire-baglin-en-salle/

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31 octobre 2022

Pour conclure,

De ce roman Trouver refuge qui emprunte plusieurs genres, de la critique politico-sociale au roman choral, en passant par le récit d’initiation et d’aventure, sans oublier le thriller, Christophe Ono-dit-Biot en fait un objet littéraire atypique, addictif et terriblement plaisant; Une belle réussite !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/31/christophe-ono-dit-biot/