Chaque Livre E.

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22 août 2018

Hayes nous raconte les déboires d’un looser qui après un drame personnel rejoint New-York où vit son neveu et sa petite amie. Il espère se retrouver... mais ils semble s’enfoncer.
Bien écrit et assez rythmé, je n’ai pas été emportée par l’histoire ni retrouvé la ville de New-York promise en 4ème de couverture. Je suis passée à côté.

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22 août 2018

Le voyage, c’est ce qui animait Jules Verne. Cette nouvelle édition d’un texte retrouvé il y a quelques années propose justement une gentille histoire de deux compagnons de voyage, histoire sans grande envergure mais plaisante pour des jeunes adolescents qui pourraient avoir envie de se plonger dans les voyages extraordinaires. Ici le style est plus simple, sans difficulté sur le plan du vocabulaire. Pas d’énumération catalogue, mais parfois un style « guide touristique » ou « Wikipedia » dans ce soucis de transmission de savoir et de connaissance propre à Jules Verne.
On devine les désirs de voyage de Verne adolescent ! L’adage « les voyages forment la jeunesse » prend ici tout son sens.

Les sœurs brelan

Viviane Hamy

19,00
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22 août 2018

François Vallejo signe un très bon livre, peu connu, sur la sororite et l’émancipation des femmes après-guerre, durant les Trente Glorieuses.
Son questionnement sur la place de la femme est abordé par un angle très intéressant et original puisqu’il nous propose de suivre trois sœurs héritières et orphelines au sortir de l’adolescence, qui évoluent dans des milieux douteux et qui leur vie durant vont refuser toute vie ordinaire, tout homme ordinaire et ce pour des raisons bien différentes !
Ainsi, Vallejo explore en profondeur les relations humaines, leur étrangeté et surtout la sororite, le fonctionnement clanique de ces trois filles. Finalement, sous une plume d’une grande classe, c’est une magnifique approche du féminisme que nous propose l’auteur.

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22 août 2018

Gilles Cornec nous propose un émouvant voyage dans l’épopée du cyclisme. Une belle étape littéraire de 112 pages ponctuée d’éloges des géants européens du Tour de France.
Une vraie célébration de la petite reine et de la grande boucle pour les dopés aux belles lettres et les drogués de littérature. Un petit tour dans les grands cols mythiques de montagne. De la réclame sur les tricots aux papillons sur les roues à boyaux, un récit couleur sépia sur un air d’accordéon. L’auteur parcourt d’anciennes revues et photographies dédiées aux cyclistes. Il en exhume alors événements et souvenirs.
Une construction subtile d’un amoureux du verbe. Une longue échappée en solitaire.
Pour un mois de juillet sur la plage, noyez-vous dans le miroir du Tour.
Pour ceux dont les jambes sont rasées, à lire contre-la-montre.

Éditions Gallmeister

23,50
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22 août 2018

Pour son premier roman Emily Ruskovich nous livre un premier roman addictif à l’inventivité folle, maintenant à chaque chapitre le lecteur en demande.
Son texte est dense et très détaillé, traduisant chez elle un sens de l’observation du genre humain particulièrement aiguisé !
L’histoire n’est pas présentée dans sa chronologie, on alterne avec les périodes de vie des personnages, entre flashback et projections en avant à la manière des séries américaines. On y puise de précieuses informations que l’auteure distille au compte-goutte mais suffisamment pour épaissir l’intrigue, et les interrogations qui se posent.
Grave sans jamais tomber dans le pathos, elle propose par exemple un questionnement sur la mémoire qui est vraiment obsédant.
Certes on pourrait souhaiter un deuxième tome pour répondre aux questions ouvertes du roman, mais j’ai trouvé cette fin là bien assez forte. Un livre puissant.