Caroline C.

Les Presses de la Cité

Conseillé par
10 juillet 2018

Si c'était à refaire.....

Ce roman illustre parfaitement la question récurrente que chacun se pose à un moment de sa vie.
Si nous pouvions revenir en arrière, changer le passé et donc la destinée, que se passerait-il ??

Le principe du battement d’aile du papillon. Mais voilà, est-ce possible, est -e si simple, est ce que l’on peut réellement influer ?

Bien sûr, dans "Quelques jours de nos vies", c’est ce qui arrive sinon, il n’y aurait pas d’histoire !!

Zée et Ed sont en couple, un matin après une énième dispute, il part au travail et ne rentrera pas…
Cette fameuse chance, Zoé va la connaître puisque, suite à un accident, elle revit toutes les journées clés de sa rencontre, sa vie, son mariage avec Ed. Mais là, elle a toutes les cartes en main, elle sait ce qui va se passer, elle peut tenter de changer ce qui n’a pas fonctionné…

Le reste, on ne peut pas le dévoiler…… C’est sensible, on s’y identifie car c’est la vie de tout le monde, les joies, les peines, les échecs, les espoirs…
C’est écrit de manière très fluide, chaque chapitre est une date de leur vie, même si c’est très classique, on se prend à lire une journée de plus en espérant un miracle.

Alors, si vous cherchez un livre plein de bons sentiments, que vous avez l’âme romanesque, que vous avez envie de dévorer d’une traite un livre qui vous fera peut être même verser quelques larmes ; c’est pour vous, ne boudez pas votre plaisir !!

Conseillé par
30 juin 2018

Tristes sires....

L’Archipel du Chien est un lieu indéfini mais austère, et plutôt hostile, à l’image du nouveau roman très noir de Philippe Claudel.
Il faut bien dire qu’il n’a jamais été un grand étendard du roman « détendant » mais là, encore, le pari sur la désolation et le cynisme est atteint.
Trois jeunes hommes noirs échouent sur l’île. Passée la stupéfaction de la découverte, six figures incontournables de ses habitants vont décider de les faire disparaître, par crainte que ce ne soit leur projet de station thermale qui prenne l’eau.
Mais le remords et l’envie d’explication de l’instituteur vont provoquer une suite de drames que, bien sûr, il serait dommage de dévoiler.
Le premier quart du livre met un peu de temps à démarrer, les sujets sont assez convenus, ou peut être l’actualité se charge-t-elle de rendre cette situation récurrente et finalement banale.
La suite est violente, triste et malheureusement réaliste.
Ne comptez pas sur une "happy end" mais plutôt sur un triste constat de l’âme humaine. Un roman sans concession, à découvrir ; mais un jour de moral au beau fixe !!!

19,90
Conseillé par
28 juin 2018

Ainsi va la vie.....

Depuis quelques années maintenant, la littérature des pays du nord est de plus en plus présente, comme le phénomène de l’auto-édition sur internet.
Ce livre en est la parfaite illustration, puisqu’il a connu un succès retentissant, même si sur le principe, la trame est assez classique.
Une vieille dame qui, au seuil de sa vie, fait le point sur son passé à travers un petit carnet rouge qui contient les noms de tous les acteurs de sa destinée.
Conçu comme un aller-retour entre ses souvenirs, et son quotidien, on s’attache très vite à Doris, qui n’a pas eu une vie facile….
Trop pauvre, elle doit quitter sa famille, et devenir personnel de maison. C’est là que le destin va intervenir et que Doris traversera le siècle mais aussi le monde.
De sa Suède natale, en passant par Paris, l’Angleterre mais aussi les Etats Unis, à la rencontre du beau monde, en devenant mannequin, mais surtout avec l’amour de sa vie.
Des épreuves, elle va devoir en affronter de nombreuses : l’abandon, le deuil, la guerre, et c’est le récit qu’elle écrit pour sa nièce Jenny, sa seule famille.
Alors, oui, c’est larmoyant, oui, c’est souvent attendu mais ça fonctionne.
Et parfois, les bons sentiments font du bien.
Au delà d’un témoignage, c’est surtout une leçon de vie que veut laisser Doris à sa nièce : de l’espoir qu’elle ne gâche pas sa vie, qu’elle prenne les choses en main et soit maitre de sa destinée afin de ne pas avoir de regret et, en cela, Sofia Lundberg s’adresse à nous tous.
Un joli livre qui trouvera aisément sa place dans le sac des vacances !!

Courage, imagination et la construction de l'israël moderne

Baker Street

Conseillé par
22 juin 2018

Un doux rêveur

Peu avant sa mort, Shimon Peres a retracé sa vie, mais aussi sa carrière diplomatique.
Quatre vingt treize années, riches et consacrées à son pays, Israel.
Comment un petit garçon pauvre de Pologne, a réussi une trajectoire si incroyable ?
Sans réelle formation, cet acharné de la paix, a travaillé toute sa vie à faire de l’état d’Israel, une nation indépendante, innovante et économiquement performante.
Si vous ne connaissez pas l’histoire de ce pays, en plusieurs moments clés, Shimon Peres, nous explique les concessions, stratagèmes dont il a usé, parfois même à l’encontre de ses dirigeants.
C’est aussi un formidable témoignage ponctué par toutes les rencontres avec les grands de ce monde.
Ne versant ni dans le pathos, ni dans l’autosatisfaction, vous refermerez ce livre, en vous disant qu’en effet, rien n’est jamais impossible, qu’il faut parfois défier les situations, mais que la victoire sera toujours plus belle, tant qu’elle reste modeste.
Une belle leçon d’espoir.

Conseillé par
4 mai 2018

Mortelle cuisine

Je ne connaissais pas Odile Bouhier, par contre, j’ai eu la chance de goûter à la cuisine de Thierry Marx, l’alliance des deux, se révèle savoureuse, quand ils s’associent dans un polar culinaire !!
Les hauts gradés de la mafia japonaise meurent les uns après les autres dans des circonstances étranges, des maladies incurables et éclairs…
Le commandant Simméo, passionné d’Arts Asiatiques, ombrageux et solitaire depuis le meurtre de sa femme, se plonge dans cet univers de Yakusas, s’immerge dans la culture et les rites japonais, tout en côtoyant un grand chef, spécialiste de la cuisine moléculaire.
Et si tout était lié et pourquoi ??
D’une écriture et d’un ressort assez classiques, ce héros rejoint les flics solitaires, marqués par les drames personnels comme ceux de Grangé, Thilliez ou Chattam.
On reconnaît « la patte » de Thierry Marx, avec la cuisine, bien sûr, mais également avec sa passion pour l’Asie.

C’est agréable, bien mené, vous n’aurez qu’une envie, à la fin, goûter à sa cuisine, aller au japon et découvrir les autres policiers d’Odile Bouhier !!