Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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26 février 2012

J'ai bien aimé ce roman, oui.

A l'image de Limonov, Carrère écrit simplement - pas toujours, sa plume l'emporte parfois, et certaines phrases dépareillent dans le récit. Ce n'est donc pas tant le style qui m'a plu que le personnage vedette.

"Limonov, personnage sulfureux", ai-je pu entendre ou lire ici et là. J'aurai envie de dire : sulfureux, plus tant que cela. A son époque certainement (années 60-70) mais depuis, beaucoup d'eau à couler sous les ponts, et d'autres ont fait pire.

Je qualifierai plutôt Limonov de personnage aventurier comme on n'en fait plus (il est d'ailleurs parfois comparé à Bob Denard) et d'opportuniste hors-pair (même si parfois, il perd la partie et se retrouve dans la dèche ou en prison).

Un héros lucide sur lui-même qui s'étonne que l'on puisse écrire sur sa vie, et la qualifie lui-même - sa vie - de "vie de merde".

Un homme comme on n'en fait plus en Occident, mais dont la Russie regorge. Sans doute est-ce en cela qu'il peut apparaitre "sulfureux".

J'ai beaucoup aimé le parallèle avec la vie de Vladimir Poutine, né comme lui d'un père policier et d'une mère femme de ménage au fin-fond de l'URSS, lui devenu un apparatchik et Limonov toujours dans l'opposition. Deux hommes, deux destins.

Toutefois, pas de révélations fracassantes non plus sur l'Histoire du XXe siècle, juste quelques mises au point (sur le conflit en ex-Yougoslavie, notamment).

Quel homme intéressant que ce Limonov !

L'image que je retiendrai :

Celle d'un homme toujours très bien habillé, allant jusqu'à se coudre ses pantalons à la dernière mode, et très soucieux de son apparence.

Ce que j'ai appris :

"zapoï" mot typiquement russe signifiant prendre une cuite pendant quelques jours sans désaouler et ne se souvenir de rien à son réveil. Impressionnant...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/02/06/23192001.html

Sabine Wespieser Éditeur

14,20
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26 février 2012

Oui, c'est un beau texte bien écrit ; oui l'histoire de la jeune narratrice pourrait être bouleversante ; oui les personnages sont attachants ; oui c'est la vie.

Pourtant, ce texte n'a pas réussi à me convaincre.

Pas assez développé ; sentiments profonds passés sous silence ; trop d'élipses font que je n'ai pas été bouleversifié.

J'en viens à la conclusion suivante : je ne suis pas sensible à la littérature irlandaise. Tant pis pour moi...

L'image que je retiendrai :

Celle de la narratrice courant jusqu'à la boîte aux lettres et tentant d'améliorer son score chaque jour.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/02/05/23136981.html

22,90
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26 février 2012

Voilà un roman historique intéressant. D'abord parce que je ne savais pas que la Lorraine était un duché indépendant même sous Louis XIV, et qui a eut du mal à maintenir cette indépendance.

Je ne savais pas non plus que les Lorrains étaient allés faire la guerre contre les Ottomans jusqu'en Autriche.

J'ai également appris plein de choses sur les plantes et la chirurgie au XVIIe siècle. Mais jusqu'où s'étend mon inculture, me direz-vous....

Le roman est donc intéressant par l'arrière plan historique qu'il décrit ainsi que par les cas cliniques qu'il met en scène. La querelle entre médecin - chirurgien et apothicaire est aussi évoquée, même si ce sont uniquement les chirurgiens qui ont la part belle dans ce livre.

Mais cette grande Histoire se double d'une histoire d'amour peu crédible et d'amitiés viriles indestructibles. Et sur 630 pages, cela fait long. Trop long pour moi qui ai perdu patience sur la fin, pressée que le roman se termine.

L'écriture est plaisante, le contexte passionnant mais il manque un brin de souffle épique qui m'aurait maintenu en haleine jusqu'au bout. Tant pis.

L'image que je reteindrai :

Celle des drains fait en charpie, beurk...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/02/03/23243351.html

Conseillé par
26 février 2012

Une très belle histoire d'amour, avec ses difficultés, ses embûches et ses joies.

Un dessin qui sort littéralement du cadre, donnant l'impression d'être juste esquissé, comme s'il ne voulait pas de trait définitif sur cette belle histoire.

Un arrière-plan peut présent, pour laisser toute la place aux personnages.

Quelques touches de bleu, pas assez à mon goût. Dommage.

L'image que je retiendrai :

Celle du coup de foudre dans la rue, sur un passage clouté.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/02/01/23247111.html

Conseillé par
26 février 2012

Voici un roman qui m'a propulsé (littéralement) au coeur de l'Ecosse du 17e siècle.

Tout y est rude : la vie, la guerre. D'autant plus pour Corrag, qui se tient en retrait du village. Mais qui va aussi soigner, grâce à ses plantes, les maux des uns et des autres. Petit à petit, elle trouve sa place dans le clan MacIain.

Ce roman chante également l'amour de Corrag pour les Highlands, et qui a déjà porté ses pas en cette contrée ne peut qu'être en accord avec elle.

C'est également un roman sur l'amour et le respect de la nature et de ses bienfaits.

Un roman sur l'Amour, aussi. Même si la mère de Corrag lui a interdit d'aimer, elle ne peut s'empêcher de tomber amoureuse d'un fort et vaillant Highlander.

J'ai lu ce livre comme un roman, mais j'ai découvert, dans les dernières pages, qu'il était historique. Le récit d'une vie en marge, forte et belle.

coup-de-coeur

L'image que je retiendrai :

Celle de Corrag, les cheveux au vent, parcourant la lande et donnant au paysage ses propres noms.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/31/23049287.html