Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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9 septembre 2015

guerre, Japon

Je retrouve avec plaisir la plume de l’auteur de « Monsieur le commandant » et « Avis à mon exécuteur » .
Cette fois-ci, l’auteur choisi pour toile de fond le Japon de 1942 à 1945. Et, plus méconnu, il prend pour personnage principal un membre de l’ambassade nazi à Tokyo. Nous saurons tout sur la propagande allemande internationale, mais aussi sur l’état d’esprit des compatriotes à l’étranger.
La propagande japonaise n’est pas en reste, qui se méfie des étrangers et organise même de fausses arrestations de faux espions.
L’auteur a même réussi à me faire apprécier les estampes japonaises.
Et puis il est question du « sort » des femmes allemandes pendant l’occupation soviétique de Berlin, et que les hommes refusaient de voir parler (un journal d’une anonyme, sans doute journaliste, qui a pour titre « Une femme à Berlin »).
Nous découvrons également le récit de l’incendie de Tokyo qui détruisit les 3/4 de la ville. Mais le Japon ne capitule pas.
Si la conversion finale du personnage principal m’a paru quelque peu forcée, en revanche, les descriptions d’Hiroshima après le Champignon prennent aux tripes.
Merci, Monsieur Slocombe, pour cette plongée dans un Japon inconnu, et ce roman fort riche, encore une fois.
L’image que je retiendrai :
Celle des descriptions des corps brûlés collés à l’asphalte d’Hiroshima.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/02/un-ete-au-kansai-romain-slocombe

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3 septembre 2015

otage

Commencer un nouveau roman de cette auteure, c’est devoir prendre le temps : le temps des phrases ciselées et des mots qui sonnent ; le temps de sentir ce qui se passe en les personnages ; le temps de penser à ce qui résonne en nous.

Toutefois, ce roman m’a moi plu que les précédents de l’auteure que j’ai lu : en faisant plus long, l’auteure va moins à l’essentiel que dans "Les demeurées" , par exemple.

Et puis je n’ai pas ressenti d’attachement particulier avec les personnages, si ce n’est avec celui de la mère qui cultive son jardin.

Un sujet difficile qui ne m’emballait pas de prime abord, qui plus est.

Toutefois, une lecture qui laissera une certaine empreinte car elle touche à l’essence même de la vie.

L’image que je retiendrai :

Celle de la servante dans ce pays en guerre, qui dispose des photos autour de son maître mourant.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/31/otages-intimes-jeanne-benameur

21,90
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3 septembre 2015

amour

C’est cousu de fil blanc….. Jusqu’à un certain point. À un moment, le récit nous échappe, et rien de ce qui était prévisible ne se passe.
C’est gentil, ça finit bien, ou presque, mais j’adore.
En peu de mots, l’auteur sait susciter des émotions.
L’histoire se déroule dans des paysages merveilleux, les caractères sont tranchés, les personnages prévisible, mais j’ai toujours autant de plaisir à lire cette auteure.
L’image que je retiendrai :
Celle de Juliette se jetant contre un arbre après avoir échappé à l’effondrement du magasin de bébés dans lequel elle était.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/30/pars-avec-lui-agnes-ledig

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3 septembre 2015

Algérie

Bien sur, tout le monde connaît le propos de ce livre : donner un prénom à L’Arabe du célèbre roman d’Albert Camus "L’étranger".
Ce n’est bien sûr qu’un prétexte pour l’écrivain pour nous parler de son pays et de son problème d’identité après ce qu’il nomme L’Independance.
Mais ce que j’ai aimé, dans cette lecture, c’est me laisser porter par la langue de l’auteur, celle qu’adopte le narrateur en racontant son histoire et celle de son frère le soir, au bar. Le dernier à servir du vin dans le pays.
Plus qu’une contre-enquête, c’est à une recherche à laquelle nous assistons.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’omniprésence de la référence à 2 heures de la journée, l’après-midi ou la nuit.
Quelques citations :
« Quelqu’un m’a dit récemment que les livres qui se vendaient le mieux dans ce pays étaient les livres de cuisine. Moi je sais pourquoi. Alors que M’ma et moi ont se réveillait de notre drame, titubant et enfin apaisés peut-être, le reste du pays mangeait, à pleine bouche, la terre et le reste du ciel et les maisons et les poteaux et le oiseaux et les espèces sans défense. » (p.83)
« C’est une nationalité, « Arabe », dis-moi ? Il est où, ce pays que tous proclament comme leur ventre, leurs entrailles, mais qui ne se trouve nulle part ? » (p.113)

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/29/meursault-contre-enquete-kamel-daoud

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3 septembre 2015

mensonge

Dernier volet de la trilogie, je dois avouer que j’avais hâte de le finir. Oui, l’auteur s’en donne à coeur joie, mais trop de répétitions et de flash-back ont quelque peu gâchés ma lecture.

J’ai toutefois aimé l’épisode sur Sarah Palin. Mais j’ai regretté que l’on ne sache pas, au final, qui avait volé la fameuse malette (même si cela n’a pas d’importance). L’histoire du codex maya ne m’a pas passionné, en revanche.

Je crois que je préfère l’auteur dans ses romans « one-shot ».

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage de Nick Flynn qui se prend au jeu de son personnage et défie les autorités mexicaines.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/28/les-producteurs-antoine-bello