Julie

Nanagramme

Est en Ouest

18,00
Conseillé par
27 octobre 2016

Un polar vraiment original

Le Meurtre d'Alice est assez inclassable. S'il a fallut que je m'accroche, les premières pages, j'ai vite été gagnée par la curiosité de découvrir l'identité du meurtrier... La fin m'a scotchée, au point que j'ai aussitôt recommencé ma lecture à la première page, pour voir à côté de quoi j'avais bien pu passer...
Si vous cherchez un polar original, laissez-vous tenter par '"Le Meurtre d'Alice", de Kobayashi, l'intrigue est géniale !

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27 juin 2016

Sacré suspense !

Il n'est pas banal, ce roman ! Jusqu'au bout, c'est vraiment vraiment difficile de dénouer l'intrigue. On avance pas à pas, comme le personnage principal. Je me suis prise au jeu d'élaborer des scénarii sur ces disparitions ou meurtres à huis clos (surtout qu'on a les schémas des pièces !) A lire si on aime le suspense, si on aime le Japon, si on aime le suspense au Japon !

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20 mai 2014

Pas mal quand même

Ce livre, présenté comme une épopée en quatrième de couv, a une construction morcelée. Le début est un peu déstabilisant (à mon avis). On progresse de pastilles en pastilles, de tableaux en tableaux. Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans l'histoire, justement parce que je m'attendais à un récit au long cours, à suivre une famille.
Pour autant, on finit par s'attacher aux personnages même si, pour ça, il faut attendre que le père du héros ouvre son resto à Paris et là, on a vraiment quelque chose de sympa, de pittoresque !
Après, tout ça semble un peu tiré par les cheveux mais après tout...
L'intérêt principal de ce roman c'est surtout qu'on y parle de la Sibérie, de l'Ukraine, un peu, et de la Russie, pas mal à l'heure où tout ça est à la Une de l'actualité.

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11 mai 2014

Un premier roman réussi

Difficile de lâcher ce récit une fois entamé ! Le style très précis de Diane Mazloum, dont c'est le premier roman, nous happe et nous entraîne jusqu'au bout de la nuit.
L'écriture, très sensuelle, suscite une sorte de tendresse envers les personnages même si, avouons-le, certains (tous ?) semblent un peu perturbés, retournés par leurs sentiments.
Un roman intriguant, qui vaut qu'on s'arrête sur ces pages.

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29 janvier 2011

"Les femmes désirent ce qu’elles aiment, les hommes aiment ce qu’ils désirent", a dit Sacha Guitry. Dans La Vie est brève et le désir sans fin, Patrick Lapeyre met en scène des relations amoureuses complexes, perçues depuis un point de vue masculin. Au départ il y a Louis Blériot (oui, comme l’aviateur) : marié à Sabine, qui l’entretient carrément, il renoue avec Nora, qui l’avait quitté sans préavis deux ans plus tôt. Et oui, Nora est ainsi ; imprévisible, mystérieuse et insaississable. D’ailleurs, pendant qu’elle retrouve les bras de Louis, c’est Murphy Blomdale qui constate avec effarement que sa petite amie s’est envolée de leur appartement londonien sans explication. Mais y-a-t-il vraiment quelque chose à comprendre, dans le comportement de Nora ? D’ailleurs, elle finira par revenir, puis repartir... Elle est comme ça. Aimante, changeante...

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Patrick Lapeyre n’épargne pas ses héros et que, malgré la duplicité de l’un ou la faiblesse de l’autre, il nous les fait aimer. Et oui ! Ce n’est pas facile d’être un homme amoureux, en fait ! On en vient alors à plaindre Blériot, qui ment pourtant éhontément à sa femme, de devoir subir les crises de jalousie d’une Nora pas vraiment cohérente... Et Murphy, qui se fait quand même bien plumer ? Bah il est plutôt attendrissant...

D’un sujet un peu trivial, l’adultère, ses crises et ses mensonges, Patrick Lapeyre parvient à tirer un roman touchant, au style fluide et aux scènes poétiques. Le trio infernal de base formé par Nora, Blériot et Murphy, n’est qu’un exemple de "couple" qui va de travers. Blériot et Sabine qui lui a refusé un enfant ; les parents Blériot où la mère tyrannise le père ; Léonard et Rachid... Mais on a beau savoir que ça va faire mal, on y retourne : la vie est brève, autant en profiter !