Librairie coiffard

L'exil de Yassin Al-Haj Saleh

Actes Sud

22,80
Conseillé par (Libraire)
15 janvier 2021

Conseillé par Marie-Laure

En 2017, Justine Augier publiait "De l’Ardeur", livre autour de l’avocate syrienne Razan Zaitouneh, enlevée en 2013, dans la ville de Douma. C’est lors de cette enquête qu’elle rencontre pour la première fois, le grand écrivain Yassin al-Haj Saleh dont la femme a disparu dans les mêmes circonstances. Depuis, il lui écrit des lettres qu’il publie dans un magazine en ligne. Prisonnier pendant seize ans, c’est en cellule nous dit-il qu’il « a appris à lire ». Toute sa vie n’est que révolte : des geôles aux zones rebelles comme Raqqa et Douma, il se réfugie à Istanbul, puis à Berlin où il est devenu pour sa plus grande tristesse un exilé. Justine Augier nous parle aussi des nombreuses procédures qu’on tente de mettre en place pour attaquer le régime de Bachar al-Assad. Il y a comme une certaine résonance avec le régime nazi. On convoque à ce propos Hannah Arendt et Walter Benjamin. La justice ? Peut-être un espoir de rendre la paix et la liberté au peuple syrien ?

Conseillé par (Libraire)
15 janvier 2021

Conseillé par Marie-Laure

Rebecca Makkai nous a conquis l’année dernière avec "Les Optimistes", elle nous embarque à nouveau avec sa nouvelle saga passionnante. "Cent ans de Laurelfield", cent ans de secrets de famille !

Dans les plaines du Midwest, la propriété de Laurelfield fait fantasmer depuis presque cent ans. Il faut dire que la première locataire, Violet Devohr s’y est donnée la mort et hante depuis les lieux. En 1999, date à laquelle commence notre histoire, la demeure est habitée par Gracie et son second époux Bruce. Ce dernier est obsédé par la fin du monde et se prépare au chaos de l’an 2000. La fille de Gracie, Zee, universitaire vient vivre dans la remise avec son mari Doug. Celui-ci ne trouve pas de travail et se bat avec la rédaction d’une biographie sur un poète quelque peu dépassé. Or, il s’avère que ce poète aurait séjourné à Laurelfield vers 1920, à l’époque où l’on accueillait plusieurs artistes en résidence. Le couple va devoir cohabiter avec le fils de Bruce et sa femme artiste. On sent venir le vaudeville… C’est mal connaître Rebecca Makkai. Si elle amuse d’abord son lecteur avec des situations assez cocasses, elle sème doucement les graines qui vont nous conduire à la deuxième partie. 1955, Grace et George, son mari alcoolique et violent, emménagent à Laurelfield. Du haut de son grenier, la jeune femme surveille tout ce petit monde qui gravite dans la propriété. En fouillant dans les dossiers des artistes de la « colonie », elle va découvrir ce fameux poète. Nous voici transportés en 1929 lorsque Laurelfield était le refuge des peintres et des écrivains. Grâce à une construction finement pensée, Rebecca Makkai réussit à nous captiver du début à la fin. Chaque partie se finit sur une révélation qui entraîne un nouveau mystère. Le fantôme de Violet Devohr dont le tableau prône dans la demeure observe ces différentes générations qui se débattent dans leurs amours, leurs mariages, leurs carrières… Manipulateurs ou victimes, ces personnages vont faire votre bonheur de lecteur.
Article rédigé par Marie-Laure Turoche pour le magazine Page des libraires

7,60
Conseillé par (Libraire)
15 janvier 2021

Conseillé par Marion

"Simone de Beauvoir disait : "Il y a quelque chose dans l'air de New York qui rend le sommeil inutile".

Yellow Cab, c'est le récit de Benoit Cohen, cinéaste et écrivain, devenu chauffeur de taxi dans la grande ville de New York. Ce qui ne devait être qu'un prétexte pour une idée de scénario, se révèle très vite être une passion. Benoit Cohen nous décrit l'effervescence de la Big Apple, de nuit comme de jour. Il va rencontrer un grand nombre de personnes, toutes plus différentes les unes que les autres : dans leur style, dans leur nationalité, dans leur façon d'être assis sur la banquette arrière de son taxi. Mais devenir chauffeur de taxi n'est pas à la portée de tous, quand on voit le nombre de contraintes administratives auxquelles fait face Cohen pour se tenir derrière un volant. Ce seront des semaines et des semaines de tests, d'examen de drogue, d'apprentissage des mille et unes rues et avenues de New York. Il y a même des cours de droit pour contrer des procès verbaux, car les chauffeurs de taxi ne sont pas les plus appréciés dans cette ville.
Les Yellow cab sont sur-représentés dans les films à grosse comme petite production, c'est plus qu'un moyen de transport, c'est ce qui fait le rythme de New York, son icône. Benoit Cohen en tant que cinéaste nous donne par moment des références de films de notoriété, notamment le célèbre "Taxi Driver", donnant tout de suite une profondeur à son récit. Un côté très nostalgique aussi, quand on sait que les premiers taxis jaunes sont apparus en 1915.

Yellow Cab c'est le récit social parfait pour raconter cette ville si particulière. New York est une ville où l'on peut se perdre comme se retrouver et c'est ce que fera l'écrivain à travers ce roman et les vitres de son taxi : une aventure humaine qui lui permettra de revoir toute sa vie.

Vents d'Ouest

22,00
Conseillé par (Libraire)
15 janvier 2021

Conseillé par Marion

"Simone de Beauvoir disait : "Il y a quelque chose dans l'air de New York qui rend le sommeil inutile".
Yellow Cab, c'est le récit de Benoit Cohen, cinéaste et écrivain, devenu chauffeur de taxi dans la grande ville de New York. Ce qui ne devait être qu'un prétexte pour une idée de scénario, se révèle très vite être une passion.
Benoit Cohen nous décrit l'effervescence de la Big Apple, de nuit comme de jour. Il va rencontrer un grand nombre de personnes, toutes plus différentes les unes que les autres : dans leur style, dans leur nationalité, dans leur façon d'être assis sur la banquette arrière de son taxi. Mais devenir chauffeur de taxi n'est pas à la portée de tous, quand on voit le nombre de contraintes administratives auxquelles fait face Cohen pour se tenir derrière un volant. Ce seront des semaines et des semaines de tests, d'examen de drogue, d'apprentissage des mille et unes rues et avenues de New York. Il y a même des cours de droit pour contrer des procès verbaux, car les chauffeurs de taxi ne sont pas les plus appréciés dans cette ville.
Les Yellow cab sont sur-représentés dans les films à grosse comme petite production, c'est plus qu'un moyen de transport, c'est ce qui fait le rythme de New York, son icône. Benoit Cohen en tant que cinéaste nous donne par moment des références de films de notoriété, notamment le célèbre "Taxi Driver", donnant tout de suite une profondeur à son récit. Un côté très nostalgique aussi, quand on sait que les premiers taxis jaunes sont apparus en 1915.

Yellow Cab c'est le récit social parfait pour raconter cette ville si particulière. New York est une ville où l'on peut se perdre comme se retrouver et c'est ce que fera l'écrivain à travers ce roman et les vitres de son taxi : une aventure humaine qui lui permettra de revoir toute sa vie.
La bande-dessinée adaptée du récit de Benoit Cohen reprend son texte très fidèlement. Avec des dessins en noir et blanc et une approche très scénaristique, la bande-dessinée "Yellow Cab" devient sous nos yeux un parfait story board pour un futur film. Chabouté a su insuffler le souffle et le rythme dynamique de New York dans ses planches !

Conseillé par (Libraire)
15 janvier 2021

Conseillé par Manon R

À Brighton en Angleterre, au coeur de l’été 1959, un trio se produit chaque soir pour offrir un spectacle de magie époustouflant. Jack a été poussé très jeune dans le monde de la scène par sa mère. Ronnie apprend la magie pendant la Seconde Guerre Mondiale auprès de parents adoptifs chez qui sa mère l’envoie pour échapper aux bombardements sur Londres. Rencontrés à l’armée, les deux amis ne tardent pas à trouver une assistante pour monter un spectacle.
Sur scène ils sont Jack Robinson, maître de cérémonie, Pablo le Magnifique, magicien talentueux et Eve, l’assistante aux costumes somptueux. Le spectacle remporte très vite un immense succès qui les propulse tous les trois en haut de l’affiche. Mais les deux amis vont tour à tour succomber aux charmes ravageur de la belle Eve, aux risques de tout perdre.
Dans "Le Grand Jeu", Graham Swift nous plonge dans le monde de la magie où tout semble possible. Avec une écriture « so British » l’auteur jongle entre humour et délicatesse pour nous raconter le destin de ce trio hors du commun. Alors une histoire de magie oui, mais une histoire d’amour aussi, d’illusions, de trahison et de secrets bien gardés.