Prière de laisser ses armes à la réception, roman
EAN13
9782221116906
ISBN
978-2-221-11690-6
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Roman
Nombre de pages
289
Dimensions
21,6 x 13,7 x 2,6 cm
Poids
374 g
Langue
français
Code dewey
843
Fiches UNIMARC
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Prière de laisser ses armes à la réception

roman

De

Robert Laffont

Roman

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Dans le même élan satirique que son premier roman Un mort par page, Daniel Fohr nous offre sous forme de western contemporain les chroniques déjantées d'un hôtel plutôt minable à la clientèle très cosmopolite.
Lorsque le narrateur, gérant hypocondriaque et paranoïaque d'un hôtel médiocre, découvre un registre de comptabilité plus que douteux ayant appartenu aux anciens propriétaires, deux corses rentrés au pays, tout est en place pour un enchaînement d'événements qui vont rivaliser d'extravagance, entre loufoqueries diverses et cadavres en série. Mais l'intrigue menée tambour battant ne sera qu'un prétexte pour camper la vie quotidienne et décalée d'un hôtel à travers ses résidents souvent bizarres, et son personnel plus bizarre encore. Apprenant qu'une partie du Dernier tango à Paris aurait été tournée dans l'établissement, Joseph le gardien de l'hôtel voit une formidable opportunité pour aider son patron à dynamiser l'hôtel et satisfaire sa clientèle. Son imagination débordante va l'amener très loin dans ce qu'il croit être bon pour leur business, jusqu'à se prendre lui-même pour Marlon Brando et appeler sa chienne Cheyenne, comme la fille de l'acteur. Il va aussi se lancer dans l'organisation d'animations créatives ayant pour thème les pays d'origine de ses clients. Mais la vie peu paisible de l'hôtel sera chamboulée lorsque le narrateur tombe amoureux d'Estelle, une serveuse topless d'un bar voisin, le Saloon, avec laquelle il n'arrive jamais à conclure : un feu se déclare, il se fait agresser et casser le nez, deux cadavres sont découverts dans la benne à ordures, le speculum d'un client disparaît. Déjà sujet aux questionnement existentiels qu'il calme à coups de tisanes de millepertuis, valériane et passiflore, le gérant décide d'employer les grands moyens et se met à investir dans tout ce qui peut exister comme instrument de dissuasion et de protection : caméra, gilet pare-balles, portique de sécurité... Tel le sherif qui attend l'arrivée dans sa ville des desesperados, notre gérant parviendra-t-il à se protéger et protéger ses résidents du pire ? Le pire, on le sait, n'est jamais certain, mais dans cet hôtel très singulier, même l'impensable peut arriver !
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