RCA (République centrafricaine)
EAN13
9791096575022
ISBN
979-10-96575-02-2
Éditeur
MAISON CF
Date de publication
Nombre de pages
108
Dimensions
25 x 19,5 x 1,5 cm
Poids
610 g
Fiches UNIMARC
S'identifier

RCA (République centrafricaine)

Photographies de

Maison Cf

Indisponible
Photoreporteur régulièrement primé et reconnu dans le monde entier, William Daniels est particulièrement attaché à l’histoire de la République Centrafricaine où ses séjours se sont multipliés. Ce livre propose d’inscrire un sujet dont la vocation était d’illustrer une actualité, les conflits en RCA, en un témoignage documentaire qui traverse le temps, et s’inscrit dans l’histoire d’un territoire. L’année qui suit la publication de cet ouvrage aura vu naître l’exposition monographique Wilting point, qui poursuit son itinérance en France et dans le monde.« C’est l’histoire d’un pays au nom étrange, que personne n’a jamais été capable de placer sur une carte, et qui a toujours vécuau bord du gouffre.Cette fois, cela a commencé un dimanche, le 24 mars 2013. La Séléka, coalition rebelle majoritairement musulmane venue du nord du pays, prend le pouvoir par un coup d’État. Des crimes sont commis. En face, les milices chrétiennes anti-balaka répondent aux exactions par des atrocités. Des dizaines de milliers de musulmans fuient la capitale, Bangui, et l’ouest du pays. La Centrafrique sombre dans la guerre civile. Je m’y suis rendu dix fois entre 2013 et 2016. J’ai photographié une guerre d’aujourd’hui qui reflète en miroir d’autres déchaînements de violence, d’autres crises humanitaires.Le pays n’a pas soixante ans mais il a déjà connu cinq coups d’État. Parmi les présidents renversés, Jean-Bedel Bokassa, tyran mégalomane, empereur autoproclamé, qui en 1977 gaspilla au cours de son sacre, avec couronne et fourrure d’hermine, un cinquième du budget de l’État.Avant son indépendance déjà, la Centrafrique, alors appelée Oubangui-Chari, était la « coloniepoubelle » de la France. Celle où l’on envoyait les plus mauvais administrateurs. Celle où certaines entreprises avaient recours au travail forcé pour exploiter les ressources.Car le pays est riche : son sol fertile, ses minerais et ses forêts devraient permettre à la population l’accès à un niveau de vie décent. Il n’en est rien. Les mauvaises gouvernances d’une administration fantôme, la corruption, les crises à répétition, le pillage ont installé ce trou noir des cartes à la deuxième place des États les plus pauvres du monde.Des milices armées maintiennent un climat d’insécurité permanente. L’impunité est totale et la jeunesse centrafricaine, désoeuvrée, constitue un réservoir inépuisable de chair à canon.C’est l’histoire d’un pays en sursis. » William Daniels
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

  • Mauvais Air
    Michèle Barzach, Awa-Marie Coll-Seck, Michel Kazatchkine
    Images en manœuvres
Plus d'informations sur William Daniels