Austriaca, n° 7

Panorama de la nouvelle génération d'écrivains autrichiens, romanciers et auteurs dramatiques qui sont au premier plan de la littérature allemande. Si l'on parle de l'avant-garde littéraire en Autriche, on pense aussitôt à deux centres célèbres où se sont groupés, passagèrement, un certain nombre d'auteurs, bien différents les uns des autres, dont les noms et les œuvres ont dominé plusieurs années la scène littéraire de langue allemande : Vienne, où s'est constitué le “groupe de Vienne” en 1955, et Graz, capitale de la Styrie, où se sont formés, en 1960 le Forum Stadtpark, puis la Grazer Autorenversammlungen 1973. Il faut également se souvenir que "tout a commencé avec Ilse Aichinger" qui fut une inspiratrice et qui figure toujours parmi les auteurs les plus originaux de notre temps, sans cesse à la recherche de nouveaux moyens d'expression. Au sommaire : A.-M. Bouisson, «Ilse Aichinger : approches d'une évolution» ; E. Tunner, «Die Thematik der Regression bei Thomas Bernhard» ; A. Auer, «Nach Haudorf und anderswo hin (F. Innerhofer)» ; H. Hoeller et T. Sete, «Deux romans de Michael Scharang» ; G.-A. Goldschmidt, «En quoi Peter Handke nous concerne-t-il ?» ; P. Henninger, «Ernst Jandl ou les mots d'avant le commencement» ; J. Koelbl, «Jonke : structure et forme dans L'école de la vélocité» ; L. Voelker, «Le thème de la violence et sa fonction esthétique dans l'œuvre dramatique de Wolfgang Bauer, 1968-1976» ; G. Veit, «La Grazer Autorenversammlung. Expression d'une opposition littéraire en Autriche» ; J. Mager et K. Bayer, «Der Kopf des Vitus Bering. Ein Porträt in Prosa» ; G. Stieg et O. Wiener, «Die Verbesserung von Mitteleuropa, Roman, ein Roman eschatologique ?» ; C. Mulier, «Malina ou l'amour victime des puissances du mal (Ingeborg Bachmann)».