Austriaca, n° 32

On peut considérer la seconde moitié des années quatre-vingts comme une phase de “grands débats” en Autriche. Ainsi le débat sur le passé de guerre du président Kurt Waldheim s'est élargi pour devenir une discussion sur l'attitude de l'Autriche et des Autrichiens vis-à-vis du national-socialisme et du fascisme. Un peu plus tard s'engagea un large débat public sur la mise à jour des relations de l'Autriche avec la CEE, qui se transforma à son tour en une discussion fondamentale sur l'avenir de la neutralité autrichienne. Ces questions sont la matière des articles présentés ici. Au sommaire : H. Kramer, F. Kreissler et A. Pelinka, «Avant-propos» ; F. Kreissler, «L'identité autrichienne et l'Europe» ; A. Pelinka, «L'Europe centrale, l'unification allemande et la neutralité autrichienne» ; G. Stourzh, «Après l'unité allemande : l'identité de l'Autriche en Europe» ; H. Kramer, «Le rôle de l'opinion publique dans la discussion sur l'adhésion de l'Autriche à la CEE, 1986-1989» ; H. Neisser, «Mitteleuropa, eine österreichische Herausforderung» ; J. Droz, «La Mitteleuropa de Friedrich Naumann» ; J. Le Rider, «Quelle Europe pour l'Europe centrale ?» ; G. Botz, «L'unification mettra-t-elle un terme à la question allemande ? Le cas de l'Autriche» ; O. Rathkolb, «La politique européenne du parti socialiste. Théorie et pratique, 1945-1965» ; H.H. Fabris, «Moyenne puissance culturelle, périphérie médiatique ?».