- EAN13
- 9782226297204
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 04/2014
- Collection
- Evolution de l'humanité Poche
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'Impérialisme macédonien et l'hellénisation orientale
Pierre Jouguet
Albin Michel
Evolution de l'humanité Poche
Autre version disponible
Ce volume de Pierre Jouguet, ancien membre de l'École française d'Athènes, qui
fut membre de l'Institut et professeur à la Faculté des Lettres de Paris, est
le sixième qui, dans la Collection « L'Évolution de l'Humanité », est consacré
à l'hellénisme antique. « Après avoir - dans la mesure du possible - expliqué
le miracle grec, la floraison magnifique d'un individualisme qui ne s'était vu
nulle part ailleurs ; après avoir précisé les caractères du génie grec dans la
religion, l'art et la spéculation, puis la constitution originale de la Cité,
il nous faut étudier... les conditions nouvelles qui ont favorisé l'expansion
de l'hellénisme, tout en lui faisant subir une transformation profonde. »
« [...] Le facteur essentiel de cette évolution, c'est l'impérialisme... II
arrive, d'ailleurs, que l'impérialisme se mitige, qu'il se teinte de motifs et
de sentiments grâce auxquels il est moins oppressif, propre à devenir facteur
d'unité profonde. Tel a été le cas de l'impérialisme macédonien » (Henri
Berr).
Après Philippe, qui avait assuré l'hégémonie de la Macédoine, la volonté de
puissance macédonienne, avec Alexandre, s'est non seulement renforcée, mais
enrichie, ennoblie d'éléments divers. Le personnage central du présent ouvrage
est évidemment cet empereur-philosophe, qu'on dit élève d'Aristote, et qui,
par la gloire qui I'auréole de Memphis à Babylone et à Persépolis, va se muer
en roi-dieu. Ad. Reinach s'est demandé ce qu'aurait pu réaliser ce puissant
cerveau, ce héros au sens grec du mot, s'il n'était pas mort prématurément à
trente-trois ans.
Entre la disparition du grand conquérant et l'extension de la puissance
romaine, plus d'un siècle s'écoule, au cours duquel évolue puis se disloque
peu à peu ce que la volonté d'un homme exceptionnel avait réussi à unifier.
fut membre de l'Institut et professeur à la Faculté des Lettres de Paris, est
le sixième qui, dans la Collection « L'Évolution de l'Humanité », est consacré
à l'hellénisme antique. « Après avoir - dans la mesure du possible - expliqué
le miracle grec, la floraison magnifique d'un individualisme qui ne s'était vu
nulle part ailleurs ; après avoir précisé les caractères du génie grec dans la
religion, l'art et la spéculation, puis la constitution originale de la Cité,
il nous faut étudier... les conditions nouvelles qui ont favorisé l'expansion
de l'hellénisme, tout en lui faisant subir une transformation profonde. »
« [...] Le facteur essentiel de cette évolution, c'est l'impérialisme... II
arrive, d'ailleurs, que l'impérialisme se mitige, qu'il se teinte de motifs et
de sentiments grâce auxquels il est moins oppressif, propre à devenir facteur
d'unité profonde. Tel a été le cas de l'impérialisme macédonien » (Henri
Berr).
Après Philippe, qui avait assuré l'hégémonie de la Macédoine, la volonté de
puissance macédonienne, avec Alexandre, s'est non seulement renforcée, mais
enrichie, ennoblie d'éléments divers. Le personnage central du présent ouvrage
est évidemment cet empereur-philosophe, qu'on dit élève d'Aristote, et qui,
par la gloire qui I'auréole de Memphis à Babylone et à Persépolis, va se muer
en roi-dieu. Ad. Reinach s'est demandé ce qu'aurait pu réaliser ce puissant
cerveau, ce héros au sens grec du mot, s'il n'était pas mort prématurément à
trente-trois ans.
Entre la disparition du grand conquérant et l'extension de la puissance
romaine, plus d'un siècle s'écoule, au cours duquel évolue puis se disloque
peu à peu ce que la volonté d'un homme exceptionnel avait réussi à unifier.
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