- EAN13
- 9782081446519
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 16/05/2018
- Collection
- Génie du christianisme
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 11,00
Au sortir du Siècle des lumières et alors que les feux de la Révolution sont à
peine éteints, Chateaubriand, qui n’a pas trente ans, entreprend l’apologie de
la religion chrétienne. En plus de redorer l’image d’une religion malmenée, il
entend apporter de nouvelles preuves de l’existence de Dieu. Mais loin de lui
le langage du théologien défendant son culte : il est déjà ce grand poète qui
prône, non sans frémir, l’excellence, la beauté et le «génie» du
christianisme. La profusion de cette vaste entreprise a pu surprendre ; elle
demeure un pilier de son œuvre et du romantisme naissant. Le second mouvement
de ce monument loue le culte chrétien dans ses dimensions matérielle et
hiérarchique. Car pour le jeune écrivain, tout concourt à la magnificence du
christianisme : les cloches des églises comme les habits des prêtres ; les
tombeaux des morts comme les prières des vivants. Outre sa beauté, il défend
le caractère éminemment moral de cette religion. En témoignent, à ses yeux,
les bienfaits qu’elle procure aux hommes et les services qu’elle rend à la
société.
peine éteints, Chateaubriand, qui n’a pas trente ans, entreprend l’apologie de
la religion chrétienne. En plus de redorer l’image d’une religion malmenée, il
entend apporter de nouvelles preuves de l’existence de Dieu. Mais loin de lui
le langage du théologien défendant son culte : il est déjà ce grand poète qui
prône, non sans frémir, l’excellence, la beauté et le «génie» du
christianisme. La profusion de cette vaste entreprise a pu surprendre ; elle
demeure un pilier de son œuvre et du romantisme naissant. Le second mouvement
de ce monument loue le culte chrétien dans ses dimensions matérielle et
hiérarchique. Car pour le jeune écrivain, tout concourt à la magnificence du
christianisme : les cloches des églises comme les habits des prêtres ; les
tombeaux des morts comme les prières des vivants. Outre sa beauté, il défend
le caractère éminemment moral de cette religion. En témoignent, à ses yeux,
les bienfaits qu’elle procure aux hommes et les services qu’elle rend à la
société.
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